09/10/2022
Iseult
Iseult
Iseult, j'ai affronté des océans furieux,
Des étendues glacées et des forêts en feu,
Des gouffres insondables et gravi des montagnes.
Alors, ce peu de neige qui ravi la campagne
N'est qu'une féérie pour guider mon chemin
Et me mener à vous, demain, après demain,
Et tous les jours suivant quel que sera le temps :
Iseult, inséparable vous serez de Tristan.
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16/09/2020
Les deux vieux ...
14:15 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
Hier ...
14:11 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
15/04/2020
Chaines ...
Ch'aime pas les chaines
Tichait la chienne
Ch'aime pas la niche
Tit le caniche
Ch'est ouaouatte que ch'préfère
Tit le ti chat te la fermière
13:43 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
11/11/2017
L'âne sans nom
L'âne sans nom qui n'en peut mais de braire
Et serait prêt à tout pour enfin plaire
21:37 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
04/11/2017
SNCF
Les sandwichs dans le train
Ont toujours une odeur
Qui n'appartient qu'à eux.
Ils sentent le renfermé
Et aussi le voyage;
Ils ont goût de poussière
Et souvenir de suie
Et c'est pour tous de même
Depuis les victuailles
Que grand mère envalise
Jusqu'au petit pain blême
Dans son papier conserve.
Petits pains ramollis
Au jambon dispersé
C'est par vous que vraiment
On se sent voyager,
Pains de cérémonie
Que l'on mange sans faim
Uniquement parce que
L'on sandwiche dans le train.
17:04 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
26/10/2017
Une femme ...
J'ai rêvé d'une femme
Dont les yeux auraient été
Brillants comme le soleil
Dans des cheveux bleus comme le ciel
Ou noirs comme le désespoir
Ou blancs comme l'oubli
20:38 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
22/10/2017
Enfin ...
Eh oui dit le poète
C'est bien d'aimer me lire
Mais au fond de mon être
Je voudrais vous séduire
Que me sert de paraître
De rimes et de mots
S'il n'y a d'émotion
Où vous couriez vers moi
Si votre âme est magique
Je serai le gardien
Des heures fantastiques
Où vous vivrez au loin
Des rêves héroïques
Des destins incertains
Enfin, regardez moi,
Qui vous aime plus que moi
Qui peut vous assurer
Sans cesse des émois
Et des désirs troublés
Vous tenir dans ses bras
Et ne plus vous lâcher
Enfin, regardez moi
Il n'y a plus que moi
A être assez fou
Pour vouloir vous aimer
Qui vous aime plus que moi ?
21:41 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
Rêver
Sans vouloir me vanter
Si vous ne m'aimez pas
J'ai quelques qualités
Dont la moindre n'est pas
De vouloir vous aimer
Et de suivre vos pas
Au moins par la pensée
Si vous voulez me fuir
Ne pourrez empêcher
Mes yeux de vous sourire
Mon âme de vous rêver
Mon rêve de vous écrire
Ce qui m'attache à vous
Oui, vous qui me fuyez
Fait qu'en dépit de tout
Je ne peux oublier
Ces jours où près de vous
J'ai eu l'heur de rêver
Vivant, mon souvenir
Vous avoir regardée
Mon trouble et mon désir
Vous avoir admirée
Et de trop vous le dire
Vous avoir effrayée
16:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
21/10/2017
Quelques vers plus loin ...
Un jour, en me levant,
J'eu le sentiment de l'inutilité de la vie ;
Mais c'était trop tard,
J'avais déjà vécu ...
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L'infinie tristesse nous brise et nous laisse sans voix
Le Souffle, cette brise jadis nous habita
Fermez les écoutilles que l'eau ne rentre pas
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L'expérience est mère de toutes les pensées
Et disait l'autre "Je pense avec mes pieds"
Sans eux je ne serais pas sur terre, vous vous en étonnez ?
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Et ce jour là je décidai
De retirer tous mes habits
Et de marcher nu comme un ver
10:26 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
J'appelais
J'appelais du fond d'une tombe
Le réveil avait été glacé
Les bras serrés le long du corps
Je ne pouvais pas bouger
Et j'appelais, j'appelais, j'appelais ...
10:25 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
20/10/2017
J'avançais
J'avancais dans la nuit
Guidé par une étoile
Redoutant les nuages
Qui me cachaient le ciel
15:41 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
Poèmes ...
Poème de l'espérance
Poème du désespoir
De vous ma dépendance
Me montre le miroir
15:38 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
Le dos tourné
Le dos tourné il s'éloignait
Inconscient du regard
Brouillé qui le suivait
15:37 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
15/10/2017
Quelques vers moulus de manière plus ou moins fine
Elle s'appelait Rivière de perles
Et son sourire était étincelant
J'ai refermé mes yeux sur elle
Et j'ai souri comme un enfant
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Il parlait aux tribus du désert
Le silence écoutait ses paroles
Et le vent les portait à la mer
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11:03 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
Holà, de l'ordre !
Holà, de l'ordre !
Qui était là d'abord ?
Mettez vous bien en rangs !
Les uns derrière les autres,
Comme de bons apôtres !
Toi, toi, puis toi !
Qui était derrière toi ?
Qui était devant toi ?
Comment, tu ne sais pas ?
Les idées, les pensées,
Les nuages d'orage
Les sourires d'enfants sages
Les pulsions impérieuses
Et les envies furieuses
Mettez vous tous en rangs !
Vous passerez par là
Et non pas à côté,
Le passage est étroit !
Comment tu ne sais pas ?
Qui était derrière toi ?
Qui était devant toi ?
Le passage est étroit
Par le mince filet
De l'encre sur le papier,
Il n'y a pas d'aventure
Pour être en écriture
Il faut être ordonné !
Voila ma belle,
Pour avoir demandé à me lire
Vous ne pourrez empêcher
Des pitreries littéraires
Qui n'auront d'autre but
Que de vouloir vous plaire ...
Vous en prenez le risque ?
Hélas, je sais écrire
Et le risque est bien grand
Que je veuille vous séduire ...
03:40 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
16/10/2009
Dans tes yeux
Oui, je suis tombé dans tes yeux
Dans cette mer profonde et bleue
Et j'y nage, j'y nage longtemps
Sans savoir où m'emmène le courant.
13:30 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : poèmes, poésies
22/12/2007
Qui peut répondre ?
Afin de combler une lacune, qui peut me dire qui a écrit ce poème que j'ai entendu une fois à la radio mais sans avoir saisi le nom de l'auteur :
"Je voudrais être avec vous
Comme les deux pieds de Jésus,
L'un dessous, l'autre dessus,
Entre les deux un petit clou."
Merci !
20:16 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : poème, poèmes, poésie, poésies, littérature, écriture, amour
10/12/2007
Fable : Le lapin et la mouche
Le lapin et la mouche
Un lapin qui courrait s'enfuyait dans la lande,
Une mouche qui volait lui fit cette demande :
Hé monsieur du Lapin, où cours tu donc si vite ?
Vois, là, dit le lapin, un aigle me regarde,
S'il vient à m'attrapper j'en serai welsh-rabbit
J'aime autant m'échapper et qu'enfin Dieu me garde !
Eh, comment, dit la mouche, tu as donc peur d'un aigle ?
Chaque jour insouciante je fais voler mes ailes
Et je me fiche bien des rapaces qui regardent
Ils doivent bien voir de loin que je suis sur mes gardes
Et que j'ai dans mon sac des tours et des ficelles
Qui comme des talismans me protègent des aigles.
Vraiment dit le lapin, un être aussi petit
Peut être par les dieux bien armé de magie ?
Mouche ma soeur donne moi quelques tours
Qu'aussi je puisse défier les faucons et autours
Grace à la science qu'en toi tu certifies,
Et regagner ce soir le lieux de mes orgies.
La mouche qui plastronnait se gonfla les poumons
Et finit illico dans le bec d'un pinson.
Comme quoi, dit le poète, il ne suffit donc pas
D'être trop méprisé des princes de la Terre
Pour se croire à l'abri de la faim ordinaire,
Et ne jamais courrir le risque d'un trépas.
Encore des plus petits et des moins redoutables
Il faut se protéger quand on se met à table
si l'on veut éviter pour se voir admirer,
D'être comme l'invité qui paye le repas.
20:30 Publié dans Contes et nouvelles, Fables, Humour, La philo au coin du feu, Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, poèmes, poésie, poésies, littérature, écriture, fables
29/11/2007
Dors
Dors, tu ne verras plus les étoiles de l'univers,
Dors, tu ne verras plus le vent invisible qui fait bouger les feuilles,
Dors, tu ne verras plus les rêves inaccomplis,
Dors, tu ne verras plus ce que tu n'osais regarder
Dors, tu ne verras plus ceux qui te regardent encore
Dors, tu ne verras plus la misère affamée
Dors, tu ne verras plus la souffrance incomprise
Dors, tu disparaîtra à toi-même
22:30 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : poème, poèmes, poésie, poésies, littérature, écriture, amour
10/10/2007
Monsieur Hulot
L'escogriphe aux feux de plancher
Marche d'un pas qu'a dansé
15:10 Publié dans Film, Humour, Poèmes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : poème, poèmes, poésie, poésies, littérature, écriture, amour
11/05/2007
Si je croyais en Dieu...
Si je croyais en Dieu et si je le haïssais, comme il m'arrive de vouloir vous haïr quand je doute de vous, vous diriez que je suis un blasphème.
Si je croyais en Dieu et si je l'oubliais, comme il m'arrive de vouloir vous oublier quand je me sens perdu, vous diriez que j'ai besoin que son doigt se pose sur moi.
10:05 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : poème, poèmes, poésie, poésies, littérature, écriture, amour
29/04/2007
Ici il y a de l'orage
Ici il y a de l'orage
Le ciel résonne,
Le vent tourne les pages
Et caresse ma peau.
Je crois que je serai trempé
Quand tout à l'heure je vais rentrer à pieds.
Mais ça ne fait rien
Je me faufilerai
Entre les gouttes
Et s'il me mouille un peu
Je penserai à toi
Qui m'attendra avec un linge sec
Et me caressera
Comme un enfant mouillé.
17:17 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : poésies, poèmes, littérature, écriture, amour, enfance
08/02/2007
Adore, adora
Je voudrais votre main
Et ne plus la lâcher
Peut-être que demain
J'oserai vous toucher ?
03:32 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : poème, poèmes, poésie, poésies, littérature, écriture, amour
06/02/2007
Si...
Si tu étais l'oiseau volant vers le soleil
Alors je serais l'arbre qui tend ses branches au ciel
Que tu viennes t'y poser
Si tu étais le vent qui emporte les ailes
Je serais cerf-volant au bout d'une ficelle
Que tu viennes m'emmener
Si tu étais la barque qui cherche son destin
Moi je serais la mer, les ports et les marins
Que tu viennes y voguer
Si tu étais la foule immense et colorée
Moi je serais la terre où l'on pose les pieds
Que tu viennes y marcher
Si tu étais l'étoile perdue au fond des cieux
Du cher vieux Gallilée j'emprunterais les yeux
Que j'aille t'y chercher
19:48 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, poèmes, poésie, poésies, littérature, écriture, amour
Comme un sourire..
Comme un sourire qui passe
Au matin de mes rêves
J'ai sur moi qui m'embrasse
Le parfum de tes lèvres
12:48 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, poèmes, poésie, poésies, littérature, écriture, amour
Ah ! Si...
Ah ! Si j'avais osé
Vous prendre dans mes bras,
Sur vos lèvres poser
Un baiser un peu gras,
Vous serrer contre moi
Et ne pas vous lâcher,
Frémir à vos émois
Sans crainte de vous fâcher...
06:23 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, poèmes, poésie, poésies, littérature, écriture, amour
12/01/2007
Depuis que j'ai...
Depuis que j'ai...
Vous qui aimez la poésie
Le charme de ses mots qui chantent
l'amour, le désir et la vie
Je vous dirai ce qui me hante
Depuis que j'ai...
Pas un instant sans que j'y pense
Mon esprit entier s'y est mis
A fredonner cette romance
Mon cœur aussi a été pris Depuis que j'ai...
Je suis tombé dedans tout cru
Le premier instant m'a saisi
Jamais un désir aussi dru
N'était apparu dans ma vie
Depuis que j'ai...
Je sens que je suis possédé
Mes sens ne m'appartiennent plus
Même ma raison a cédé
Mes sentiments n'en parlons plus
Depuis que j'ai...
Soudain je croyais tout gagné
Le lendemain j'avais perdu
Un jour mon amour était né
En quelques heures c'était foutu
Depuis que j'ai...
Dès la première fois j'avais su
Que mes bras attendaient son corps
Son regard aussi m'avait plu
Et son sourire, ses cheveux d'or
Depuis que j'ai...
Mais très vite elle s'est éloignée
Et sa silhouette a disparu
Quand son regard s'est détourné
J'ai su que je n'existais plus
Et je n'ai plus.
17:45 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : poème, poèmes, poésie, poésies, littérature, écriture, amour
J'ai rêvé...
J'ai rêvé...
J'ai rêvé d'amour fou
J'ai rêvé d'amour tendre
Sans vous je deviens fou
Je ne peux plus attendre
Il me manque ce vous
Dans mes mains qui se tendent
En vous je vous l'avoue
Je voudrais me détendre
Et pour vous dire tout
Sans vouloir me défendre
Oui je suis fou de vous
De vos yeux en amande
Je serais prêt à tout
Vous voir enfin vous rendre
A mes baisers jaloux
Mes caresses en offrande
Si je vous disais tout
Vous sauriez ma demande
Mes pensées et mon goût
Pour votre peau si tendre
Si je vous disais tout
Vous sauriez que je ... Pour vous.
00:43 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : poème, poèmes, poésie, poésies, littérature, écriture, amour
10/01/2007
Baisers mouillés...
Baisers mouillés
Baisers salés
Sable porté par le vent
Qui vient crisser entre les dents
Ventre plat de la plage
Où deux rochers pointus surnagent
Le temps s'écoule entre les doigts
Comme les vacances qui poudroient
Quand reviendra le bel été
Et le vent chaud et ses baisers
La mer qui monte entre nos jambes
Pleines de frissons la peau qui tremble
Baisers mouillés
Baisers salés
Quelques photos j'ai emporté...
16:22 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poésies, poème, poèmes, littérature, écriture, amour
04/01/2007
Dans tes yeux
Quand dans tes yeux le désir monte
Que tu dégrafes mon pantalon
Et que tu regardes sans honte
Mon appendice le plus long
J'apprends que j'ignorais la vie,
les secrets profonds de ton âme,
C'est quand le désir t'envahi
Que je vois ta beauté de femme.
Et si je suis toujours surpris
Par la franchise de tes gestes
C'est que je n'avais pas appris
Que l'amour peut être aussi leste
Mais je t'en prie, continue
Montre moi encore le chemin
De ce désir qui nous met nus
Et qui nous guide par la main
13:48 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, poèmes, poésie, poésies, littérature, écriture, amour
28/12/2006
Des nouvelles d'Isabelle...
Des nouvelles d'Isabelle
Passionnés depuis que j'ai parlé d'Isabelle
Les poissons de la mer ont voulu des nouvelles
La lune et les étoiles, mon ami le soleil,
Les nuages dans le ciel aussi tendaient l'oreille
Les oiseaux et les fleurs qui m'offraient des poèmes
M'ont dit redonne nous encore une rime en aime
Tout le long de la route les arbres des forêts
Les vaches à l'étable, les lièvres en arrêt
Les églises des villages, leurs cloches qui sonnaient
Les écoles d'enfants sages, celles d'enfants qui riaient
Tous ceux qui me disaient: Elle est douce elle est belle,
Surtout ne l'oublie pas, va chercher des nouvelles
Ne savent pas combien je suis désespéré
Depuis que je n'ai.... plus le droit de l'aimer.
17:20 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poésies, poème, poèmes, littérature, écriture, amour
27/12/2006
Cyrano
Quand le sable mouillé par les vagues qui montent
Nous glisse sous les pieds et emporte nos pas
Je te serre contre moi et je te dis les contes
De ces pays radieux que tu ne connais pas
Le vent dans les cheveux, les yeux presque fermés
Tu écoutes en souriant ces histoires ordinaires
De garçons et de filles qui se sont aimés
Dans des îles inconnues bien au delà des mers
Ma main tenant ta main je t'entraîne avec moi
Vers ce pays heureux où je n'aurai que toi.
A genoux à tes pieds et te baisant les mains
Mes rêves enfin prennent vie et un jour très prochain
Roxane qui attend l'amour depuis longtemps
Verra en Cyrano l'ami le plus constant
12:24 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : poème, poèmes, poésie, poésies, littérature, écriture, amour
14/12/2006
Wow wow wow
Wow wow wow, Carmencita
Wow wow wow, Carmencita
Je t'attends, tu n'es pas là
Est-ce que tu penses à moi ?
Wow wow wow, Carmencita
Wow wow wow, Carmencita
Je t'ai peut-être fait peur
En brûlant d'une telle ardeur ?
Wow wow wow, Carmencita
Wow wow wow, Carmencita
Je n'ai plus qu'un écran plat
Qui puisse me parler de toi
Wow wow wow, Carmencita
Wow wow wow, Carmencita
Quand est-ce que tu reviendras
Pour te blottir dans mes bras ?
Wow wow wow, Carmencita
Wow wow wow, Carmencita
J'ai envie avec des fleurs
De caresser ton bonheur
Wow wow wow, Carmencita
Wow wow wow, Carmencita
Wow wow wow, Carmencita
Wow wow wow, Carmencita
21:00 Publié dans Chansons, Poèmes | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Chansons, poèmes, poésie, poésies, poème, littérature, écriture
13/12/2006
L'âne (2)
L'âne à Tommy
L'âne à Tommy
Dépecé, écorché,
Aux viscères qui pendent
Encarminées de sang.
Petits caillots graisseux,
Petites grappes blanches et obscènes
Entre les muscles fins.
Nudité de la chair
Qu'aucune peau ne recouvre,
Violence de la viande
Vivante et debout,
Coeur qui palpite encore
Dressé sur ses sabots,
Bête qui brait
De souffrance affolée,
Suppliante douleur
Des images sanguines
Aux tableaux des écoles
Et des classes enfantines.
Âne qui ne dit mot
N'est âne qu'on écoute
18:47 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : poèmes, poésie, poésies, littérature, écriture, poème
L'âne
L'âne
Amorphe
Ose
L'anamorphose
Ravi
Au lit
Epaté !
12:45 Publié dans Humour, Poèmes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : poésies, poèmes, poème, littérature, humour, jeux de langages, écriture
27/11/2006
Game...
Quand je fis sa rencontre j'étais polygame
Je lui proposai donc de me faire monogame
"Non", me dit-elle, nous ne jouons pas dans la même gamme.
"Qu'à cela ne tienne, lui dis-je, je serai exogame !
"Trop tard, dit-elle, car je suis game over.
10:25 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : humour, poésie, littérature, poèmes, écriture
26/11/2006
Humer...
Humer un souvenir,
Rappeler une odeur
Faire renaître un désir,
Un instant de bonheur.
10:35 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : poèmes, poésie, littérature, amour, sexe, parfums, odeurs
23/11/2006
Attends...
La belle a dit attends, je reviendrai un jour.
Je lui ai dit vas-y, je t'aimerai toujours,
Et je suis resté là regardant l'horizon
Je humais mes deux doigts qui fleuraient le gazon.
17:45 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (1)
L'ami Pierrot...
Elle avait un peu froid, mais ses formes étaient généreuses.
Son corps était rond, sa peau était laiteuse,
Et toute la nuit a dit l'ami Pierrot,
J'ai baisé la lune.
13:45 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poèmes, littérature, amour
21/11/2006
Néféroé, reine d'Egypte
21:15 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poèmes, poésies, poésie, poème, littérature, écriture
18/10/2006
Comme le vent....
Comme le vent pense aux feuilles des arbres,
Et comme, vague après vague,
La mer pense à la plage,
Je pense à toi.
10:15 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
14/09/2006
Adieu...
Murs clos
Murmures
Broussailles épineuses
Qui protègent et enferment
Fantasme d'un au-dehors
Où on ne serait pas vu
Ni interpellé
Adieu les autres
Je reste dedans
17:10 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
07/09/2006
Bananes - 2
Bananes - 2
Les bananes se désabilllent
En excitant la gourmandille
Elles ôtent leur robe jaune et tigrée
Et offrent leur chair tendre et sucrée.
Mais malheur à la bouche lipue
Qui de ce fruit se voit repue
Elles ne sont que vaines promesses
Et le soleil qui les caresse
Et leur donne si belles couleurs
N'est qu'un vilain menteur...
Car il faut bien que je le dise
Ce n'est pas dans les strip-teases
Que l'on va faire son marché
Quand on désire s'amouracher !
16:45 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
12/07/2006
Mourrir
Mourrir
Chaque jour mourrir un peu,
Lentement s'approcher
Du jour où bien trop vieux
La vie veut nous quitter
Voir s'enfuir un à un
Les plaisirs, les espoirs
Les rires du quotidien
Et entrer dans le noir
N'avoir que les regrets
Des gestes et des sourires
Oubliés ou jetés
Regrets et souvenirs
S'accrocher et se battre
Endurer les leçons
Et essuyer les plâtres
Puis se dire : A quoi bon...
16:15 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (1)
10/07/2006
Petite Fée
Petit lutin caché sous les feuilles d'érable
Plume au vent, habit vert qui jamais ne se fane
Petite fée Clochette lumineuse et diaphane
Prends bien garde à l'enfant qui t'invite à sa table
Te lutiner dis tu ? Mais comment pourrait il ?
Ses jeux aventureux, ses regards caressants
N'ont qu'une volonté, un désir innocent,
Poser ses yeux sur toi, jouir de ton doux babil
Il est comme un insecte qui vole de fleur en fleur
A toi de l'attraper si tu veux le garder
Ou ferme ta corolle si tu veux l'éviter
Il viendra butiner ton nectar sans pudeur
Petite fée Clochette qui lui chauffe le sang
Cet insecte, ce faune, a pour nom Peter Pan
10:10 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
01/07/2006
A Point
Comme un oiseau cuit cuit
Qui vole à tire d'aile
Et tombe tout roti
Au fond de la Gamelle
Je m'offre en festin
Aux lèvres parfumées
Dont l'ultime destin
Est de me déguster
Une viande cuite à point
A cessé de saigner
Et ce très simple soin
N'est pas à dédaigner
Manger, être mangé
Il faut combler sa faim
Un bonheur partagé
Donne à chacun sa fin
19:45 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
26/04/2006
Beauté
Dorian Gray possède un tableau : c'est un portrait de lui même qui a la particularité de vieillir à sa place. C'est pour le jeune homme un gage quasi certain d'immortalité. Mais nous connaissons de beaux vieillards ; certaines personnes se bonifient avec l'âge et on est admiratif devant la sagesse et la bonté qu'on peut lire sur certains visages agés. Ce n'est pas le cas du portrait de Dorian Gray : au fur et à mesure qu'il vieillit il s'enlaidit aussi de toutes les turpitudes dont est prodigue le jeune impuni. Et à la fin de l'oeuvre, ce qui tue Dorian Gray, c'est surtout la vision de la laideur accumulée, de la laideur chargée de haine et de méchanceté. En un autre langage on dirait "c'est le retour du refoulé".
Et toi...
Quand tes fesses pendront
Et tes seins tomberont
La beauté de ton corps
Ne sera qu'un remord.
On verra que ton âme
Est comme la chair infâme
De ces boeufs accrochés
A ces crocs de boucher.
Quand la beauté du diable
Est celle de la jeunesse,
Un mal irrémédiable
Envahi la vieillesse.
Lors, l'âme est corrompue,
Noire et bouffie de haine
Et pour s'être vendue
Elle en est moins sereine.
Et j'ai pitié de toi
Qui vieilliras un jour
Qui connaitra la loi
Des propos sans amour
Les sourires de dédain
Le mépris, les regards
Des plus jeunes putains
Qui riront de ton fard
23:30 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
16/08/2005
Thérèse
Thérèse...
Depuis le temps qu'elle nous parlait
De ses régimes, de ses bourrelets,
De ses cent kilos superflus
C'est vrai qu'on n'y croyait plus !
La cellulite qui tend la soie,
La graisse qui roule sous les doigts,
Une silhouette de fille obèse
C'est ainsi qu'on voyait Thérèse !
Oui, mais depuis tout a changé,
Dans sa vie l'amour s'est glissé
Le petit ange Cupidon
A fait voler ses édredons !
Elle a perdu son air revêche
Car elle vit d'amour et d'eau fraîche
Et quand on parle de Thérèse
C'est celle qui rit quand on la pèse !
16:45 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
06/07/2005
J'avais pissé dehors
J'avais pissé dehors
M'sieur l'juge,
Trois gouttes de pipi d'ange...
J'ai pissé à travers la grille
J'ai arrosé les orties
Qui donc que ça dérange ?
C'est pas d'ma faute
J'aime la nature,
L'odeur des chiottes
C'est une torture...
C'est pas pour être bravache
M'sieur l'juge,
Soyez pas vache !
14:35 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
07/06/2005
Hommage à Lewis Caroll, 2
Trois mille Pékins
Trois mille pékins couraient couraient.....
Le pianiste s'essoufflait
Ses doigts crispés se durcissaient
Sur son instrument qui vibrait.
Ah! Quelle belle valse Madame
Nous avons couru là!
Cette immense fête dans les bois
Vos baisers qui me dévoraient
J'ai souvenir de cet été,
De la folle course que j'ai mené,
De nos cheveux qui s'emballaient
Et du vent qui soufflait, soufflait.
Les trois mille pékins qui couraient
Ont disparu au fond du bois
Le pianiste s'est écroulé
Ses mains ouvertes ont sommeillé
Et votre rire s'est soudain tu...
Les bois sont devenus forêt
Où je m'étais perdu.
15:30 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
01/06/2005
Le train de Poitiers
Le train de Poitiers
Attention ! Attention !
Reculez vous du quai !
Le train de Poitiers entre en gare !
Attention ! Attention !
Quelques minutes d'arrêt
Attention au départ !
Quelques minutes d'arrêt
C'est bien plus qu'il n'en faut
Pour descendre d'un train
Dans une robe d'été
Et cueillir un bouquet
Qui attend sur le quai
Attention ! Attention !
Reculez vous du quai !
Le train de Poitiers repart !
Attention ! Attention !
Mais il n'est pas complet
Car une robe d'été
Est restée sur le quai
Captive d'un regard !
14:55 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
24/05/2005
A la santé des imbéciles heureux !
Je bois à la santé
Des imbéciles heureux
Qui vident les verres cul-sec A la fin des mariages Qui hurlent en sautant Le nom d'un club de foot Et qui sont enthousiastes Sans poser de questions.
Je bois à la santé Des imbéciles heureux Qui aiment en surface
Mais sont toujours contents
Qui ne comprennent rien
Mais ne demandent rien
Se contentent de peu
Et y prennent plaisir.
Je bois à la santé
Des imbéciles heureux
Qui font rire les filles
D'un humour un peu gras
Dans un vie sans fièvre
Aux rêves un peu las
Mais leur font oublier
Qu'un prince ne viendra pas
Je bois à la santé
Des imbéciles heureux
Qui ne le savent pas
Et qui trinquent avec moi
Et avec n'importe qui
A envie de trinquer
De boire à leur santé
Sans trop les questionner
18:40 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
Flottant dans le ouaib...
J'emballerai mon coeur
D'une douce soie de Chine
Ou dans un lin d'Egypte
Frais et léger comme le printemps.
J'emballerai mon âme
De feuilles de papyrus
De roseau et lotus
Et nu comme un ver,
Mes baluchons à la main,
Je dériverai dans le cyber-espace
Jusqu'à ce qu'une étoile brillante
M'attire dans son orbite.
17:45 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
19/05/2005
Tous les tangos
Tous les tangos...
Tous les tangos du monde
Ne peuvent pas tanguer
Aussi fort que la ronde
Qui nous fait valdinguer
Quand dans mes bras tu tombes
De trop tourbillonner
Je suis comme une bombe
Qu'on ne peut bâillonner
Mais si quand coule l'onde
Tu ne sait pas nager
Tout au fond de la bonde
J'irai te repêcher
Si quand la foule abonde
Tu viens à t'égarer
Telle une Joconde
On ne peut te cacher
Et si les mots qui frondent
Me viennent à manquer
Aux trésors de Golconde
Irait en rechercher
Trouver des rimes en onde
Ce n'est pas bien sorcier
Tant les brunes et les blondes
Savent nous faire rêver.
14:30 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
17/05/2005
Sur le quai
Sur le quai
Vivre des heures d'attente sur le quai d'une gare
A voir les trains filer, ralentir, s'arrêter
Et ne même plus savoir si l'on vient ou l'on part
S'il s'agit d'en descendre ou plutôt d'y monter.
La fable est impossible, cela n'existe pas
Car le quai d'une gare on ne fait qu'y passer
Pourtant il était là, qui mesurait ses pas
Et regardait au sol les ombres s'inverser.
Du matin jusqu'au soir il allait et venait
Toisant les voyageurs surchargés de bagages
Cherchant des yeux celui qui passait la monnaie
A qui il conviendrait de souhaiter bon voyage.
Il était sur le quai, dressé comme balise
Et offrant son sourire, sa main aux voyageurs
Qu'il guettait harassés, fatigués de valises
Il faisait scintiller sa médaille de porteur.
17:25 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
19/04/2005
L'amie absente
L'amie absente
Et tant de jours encore
Surmonter la distance
En un constant effort
Oublier ton absence
Devoir priver mes lèvres
Du parfum de ta bouche
Et oublier la fièvre
Qui brûle quand je te touche
15:10 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
15/04/2005
Elise...
Que je lise
Elise
Dans votre coeur
Moqueur
Une pensée
Tournée
Vers mes désirs...
Soupirs !
11:25 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
Retiens mon coeur
Retiens mon cœur les sanglots qui te percent
Oublie la lame aiguë qui te traverse
Tu n'auras plus sa peau pour tes caresses
Ni tes deux mains à poser sur ses fesses.
Elle est partie sans un regard pour toi
Et ne viendra plus jamais sous ton toit
Tu aurais du être un peu plus matois
Et lui cacher ton amour qui festoie.
Mais c'est ainsi, à aimer aussi fort
Sans le savoir on joue avec sa mort
Gavées, repues, elles nous quittent sans remords
Et ne nous laissent que l'ombre de leur corps.
Pour les garder il faut les affamer
Et de l'amour presque ne rien donner
Ou bien si peu qu'elles se croient condamnées
A tout donner pour pouvoir être aimées
09:55 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
05/04/2005
Le jeu de l'amour
Au Beau Jeu de l'amour il n'y a pas de perdant
Car tout le monde y gagne quand on aime vraiment
Mais aux jeux de l'amour il n'y a pas de gagnants
Car tout le monde y perd quand on y fait semblant
17:05 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
17/02/2005
Moleskine
Moleskine:
Assis devant un verre
La tête qui s'incline
Les vieilles gens solitaires
Siègent sur la moleskine
Ils viennent là tous les soirs
Meubler leur solitude
Et oublient même de boire
Tant c'est une habitude
Leurs regards sont fanés
Et s'ils se causent de loin
C'est leur sourire usé
Qui les isole le moins
Leurs yeux sont des miroirs
Assis au milieu d'eux
J'ai eu peur de me voir
De me sentir comme eux
J'ai craint de venir là
Meubler mon désespoir
De me sentir trop las
Pour seulement oser boire
J'ai eu peur de mourir
Tout en étant vivant
J'ai eu envie de fuir
Je crois qu'il était temps
18:45 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
02/02/2005
Bananes
Bananes
Ah! comme j'aime les bananes!
Ce sont des fruits vraiment charmants,
Elles s'épluchent d'un oeil expert
Dans des bastringues pas toujours clairs
Jetant des refus délicats
A qui les regarde du doigt...
Ah! comme j'aime les bananes
Et leurs invisibles vêtements!
15:20 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
28/01/2005
L'orphelin
L'orphelin
Je n'ai pas de chance d'être orphelin,
J'aurais préféré être fils de putain
Car quand les camarades me chantent :
« Il a pas d' papa, il a pas d' papa ! »
Je pourrais répondre :
« Si, au contraire, j'en ai des tas ! »
14:50 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
25/01/2005
Quête
Quête
Avez vous du tabac ?
Avez vous du tabac
Pour faire fumer mes chevaux,
Mes chevreaux,
Mes agneaux
Et mes autos ?
Non, vous n'en avez pas...
Et avez vous du vin
Pour faire boire mes serins
Et mon chien Rintintin ?
Non, vous n'en avez point...
Avez vous du caviar
Pour faire manger tous mes renards
Et décorer mes nénuphar ?
Ah ! Je suis venu trop tard...
Et avez vous du temps
Madame,
Pour compter les cheveux
De tous vos amoureux ?
Vous n'avez point d'amant ?
Mais où passez vous votre temps,
Et où mettez vous votre argent ?
17:55 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
10/12/2004
Catacombe
Catacombe:
J'ai découvert Paris
Depuis la nuit dernière.
Non Paris sans mystère
Qu'on connaît par ses rues
Mais celui sous la terre
Qui nous est inconnu.
Nous étions descendus
A Porte de Denfert
Par une sorte de puits
Qui menait vers l'enfer.
Il était pénétré
D'un escalier profond
Qui s'enfonçait en lui
Comme un colimaçon.
Nous avions débouché
Dans une galerie étroite
Nous dûmes courber la tête
Pour pouvoir avancer.
Le sol était couvert
D'une couche de glaise blanche
Qui avait pour tendance
De glisser sous le pied.
Nous marchâmes des heures
Mais sans aller nulle part
En croisant quantité
De ruelles et couloirs,
Répliques de la surface,
Couvrant plusieurs étages
Kilomètres de rues
Ne débouchant sur rien
Sinon de temps en temps
Le souvenir muré
D'une ancienne carrière
Ou un puits d'ossements
Éclatant d'abondance.
Me vint le souvenir
D'un livre de mon enfance
Où d'étranges « sous-terreux »
Pour voler le bétail
L'attrapaient par les pieds
Et l'attiraient sous terre.
Je les imaginais
Qui vivaient dans la pierre
Doués nécessairement
D'une autre dimension
Et je nous comparais
Nous qui pour avancer
En ce dense univers
Devions être des taupes
Esclaves de galeries,
Spaghettis de néant,
Qui ne nous permettaient
Pas d'être dans la pierre
Mais seulement d'y passer,
D'avancer au travers.
Et je me vis marcher
Dans Paris en surface
Aux immeubles fermés,
A leurs visages de glace
Qui m'offraient leur grisaille
Leur mort et leurs murailles.
Me vint le souvenir
D'étranges promenades
Où sur les grands boulevards
J'avançais propulsé
Par d'horribles terreurs.
Par peur de m'arrêter,
D'être dévisagé,
Je marchais pour marcher
Sans y prendre plaisir,
avec l'envie de fuir,
Comme un zombie des villes
Dont la vie, dont le monde
Sous un visage civil
Cache une catacombe.
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07/12/2004
Mille soleils...
Mille soleils brûlants illuminent ton corps
Et la lune sensible vient s'y chauffer encore
Quand le matin timide pointe sur l'horizon
Et murmure mon poème en guise d'oraison
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02/12/2004
Tard...
Tard...
Tard dans la nuit j'ai vu voler un oiseau blanc
Ses ailes qui battaient en un grand souffle lent
Sont allées caresser tes cheveux doucement.
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30/11/2004
Les petits bateaux
Les petits bateaux
Quand les petits bateaux qui passent
Au fond de la mer se prélassent
Ce ne sont plus que des épaves
Et leurs matelots des cadavres.
Non ce n'est pas sous cette amure
Qu'ils ont la plus belle des allures ;
C'est qu'ils ne sont pas faits pour ça
Ces petits bateaux là !
Quand les petits avions qui volent
Du haut de l'air tombent au sol
Ce ne sont plus que des épaves
Et leurs passagers des cadavres.
C'est une solution radicale
Que celle du vol vertical
Mais sont ils donc bien faits pour ça
Ces petits avions là ?
Quand les petits hommes qui travaillent
Devant la télévision baillent
Ce ne sont plus que des épaves
Et leurs jolis yeux des cadavres.
C'est sûr qu'ils n'ont pas la faconde
D'un anarchiste épris de fronde ;
Ne sont ils donc pas faits pour ça
Ces petits hommes là ?
Quand les enfants qui ont grandi
Oublient leurs jeux pour des soucis
N'ont de leurs rêves que les épaves
De leurs désirs que les cadavres
Ils voient se défiler la vie
Sans un regret ni une envie
Mais sont-ils donc bien faits pour ça
Ces petits enfants là ?
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27/11/2004
Hommage à Lewis Caroll
A Lewis Caroll
Sourire de chat:
Par un beau matin de Juillet
Un sourire de chat m'attendait
Au coin d'un arbre, d'une forêt.
« Elle est partie par là »
Me dit le chat
Qui me souriait obligeamment.
« Quel animal intéressant,
Comme il a l'air intelligent! »
Me dis-je, à la pensée émue
De voir ma fièvre ainsi connue.
« De ce pas m'en vais la chercher,
Voudriez vous m'accompagner?
Enfin, si vous voulez? »
« Néni » dit l'animal;
« Je vous comprend, c'est bien normal,
Mais foi de mathématicien,
Si vous empruntez ce chemin
Vous modifierez ses données,
Ce ne sera plus le même chemin,
Comment dés lors la retrouver?
Mais faites ce que vous voulez,
Ce sera sûrement intéressant. »
Dit le sourire, intelligent.
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26/11/2004
Lit de roses
Lit de roses
Je t'imagine couchée dedans un lit de roses
Leurs pétales nacrés te faisant comme un drap
Souriant les yeux fermés pendant que je dépose
Un baiser sur tes lèvres et te prends dans mes bras
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25/11/2004
J'ai traversé...
J'ai traversé...
J'ai traversé de noirs, de lourds orages de grèle
Que l'on voyait de loin unir la terre au ciel
Comme une masse intense toute semée d'éclairs
Où le vent qui soufflait, amenant le tonnerre
Chassait aussi les branches, les feuilles et les nuages.
Et je suis arrivé, après ce grand orage,
Qui avait nettoyé, du soleil, la lumière
Dans un pays d'herbages dont le coeur était vert
D'un vert tendre et fragile comme un premier printemps...
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22/11/2004
L'assassin et la petite fille
L'assassin et la petite fille
La petite fille pleurait
Et les gouttes de pluie
Qui tombaient sur ses cheveux
Coulaient le long de ses joues
Et se mêlaient à ses larmes.
L'assassin s'approcha d'elle,
Cachant ses mains derrière son dos.
Pourquoi pleures-tu petite fille ?
Demanda l'assassin.
Il pleut toujours
Pendant les vacances
Dit la petite fille,
C'est pas juste !
L'assassin sortit ses mains
De son dos.
Elles tenaient un grand couteau !
Le couteau à couper
Le brouillard !
L'assassin l'enfonça
Dans le ventre du nuage
Et la petite fille applaudit
En riant aux éclats !
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