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22/12/2007

Qui peut répondre ?

Afin de combler une lacune, qui peut me dire qui a écrit ce poème que j'ai entendu une fois à la radio mais sans avoir saisi le nom de l'auteur :

 

  "Je voudrais être avec vous
 Comme les deux pieds de Jésus,
 L'un dessous, l'autre dessus,
 Entre les deux un petit clou."

 

Merci ! 

29/11/2007

Dors

Dors,

Dors, tu ne verras plus les étoiles de l'univers,
Dors, tu ne verras plus le vent invisible qui fait bouger les feuilles,
Dors, tu ne verras plus les rêves inaccomplis,
Dors, tu ne verras plus ce que tu n'osais regarder
Dors, tu ne verras plus ceux qui te regardent encore
Dors, tu ne verras plus la misère affamée
Dors, tu ne verras plus la souffrance incomprise
Dors, tu disparaîtra à toi-même

10/10/2007

Monsieur Hulot

L'escogriphe aux feux de plancher

Marche d'un pas qu'a dansé 

11/05/2007

Si je croyais en Dieu...

Si je croyais en Dieu et si je l'aimais comme il m'arrive de vous aimer, vous diriez que je suis un saint.
Si je croyais en Dieu et si je le haïssais, comme il m'arrive de vouloir vous haïr quand je doute de vous, vous diriez que je suis un blasphème.
Si je croyais en Dieu et si je l'oubliais, comme il m'arrive de vouloir vous oublier quand je me sens perdu, vous diriez que j'ai besoin que son doigt se pose sur moi.

29/04/2007

Ici il y a de l'orage

Ici il y a de l'orage

Le ciel résonne,

Le vent tourne les pages

Et caresse ma peau.

Je crois que je serai trempé

Quand tout à l'heure je vais rentrer à pieds.

Mais ça ne fait rien

Je me faufilerai

Entre les gouttes

Et s'il me mouille un peu

Je penserai à toi

Qui m'attendra avec un linge sec

Et me caressera

Comme un enfant mouillé.

08/02/2007

Adore, adora

Je voudrais votre main
Et ne plus la lâcher
Peut-être que demain
J'oserai vous toucher ?

06/02/2007

Si...


Si tu étais l'oiseau volant vers le soleil
Alors je serais l'arbre qui tend ses branches au ciel
Que tu viennes t'y poser

Si tu étais le vent qui emporte les ailes
Je serais cerf-volant au bout d'une ficelle
Que tu viennes m'emmener

Si tu étais la barque qui cherche son destin
Moi je serais la mer, les ports et les marins
Que tu viennes y voguer

Si tu étais la foule immense et colorée
Moi je serais la terre où l'on pose les pieds
Que tu viennes y marcher

Si tu étais l'étoile perdue au fond des cieux
Du cher vieux Gallilée j'emprunterais les yeux
Que j'aille t'y chercher

Comme un sourire..

Comme un sourire qui passe
Au matin de mes rêves
J'ai sur moi qui m'embrasse
Le parfum de tes lèvres

Ah ! Si...

Ah ! Si j'avais osé
Vous prendre dans mes bras,
Sur vos lèvres poser
Un baiser un peu gras,
Vous serrer contre moi
Et ne pas vous lâcher,
Frémir à vos émois
Sans crainte de vous fâcher...

12/01/2007

Depuis que j'ai...

Depuis que j'ai...


Vous qui aimez la poésie
Le charme de ses mots qui chantent
l'amour, le désir et la vie
Je vous dirai ce qui me hante
Depuis que j'ai...

Pas un instant sans que j'y pense
Mon esprit entier s'y est mis
A fredonner cette romance
Mon cœur aussi a été pris                                                                                                                             Depuis que j'ai...

Je suis tombé dedans tout cru
Le premier instant m'a saisi
Jamais un désir aussi dru
N'était apparu dans ma vie
Depuis que j'ai...

Je sens que je suis possédé
Mes sens ne m'appartiennent plus
Même ma raison a cédé
Mes sentiments n'en parlons plus
Depuis que j'ai...

Soudain je croyais tout gagné
Le lendemain j'avais perdu
Un jour mon amour était né
En quelques heures c'était foutu
Depuis que j'ai...

Dès la première fois j'avais su
Que mes bras attendaient son corps
Son regard aussi m'avait plu
Et son sourire, ses cheveux d'or
Depuis que j'ai...

Mais très vite elle s'est éloignée
Et sa silhouette a disparu
Quand son regard s'est détourné
J'ai su que je n'existais plus
Et je n'ai plus.

J'ai rêvé...

J'ai rêvé...



J'ai rêvé d'amour fou
J'ai rêvé d'amour tendre
Sans vous je deviens fou
Je ne peux plus attendre
Il me manque ce vous
Dans mes mains qui se tendent
En vous je vous l'avoue
Je voudrais me détendre

Et pour vous dire tout
Sans vouloir me défendre
Oui je suis fou de vous
De vos yeux en amande
Je serais prêt à tout
Vous voir enfin vous rendre
A mes baisers jaloux
Mes caresses en offrande

Si je vous disais tout
Vous sauriez ma demande
Mes pensées et mon goût
Pour votre peau si tendre
Si je vous disais tout
Vous sauriez que je ...                                                                                                                                    Pour vous.

10/01/2007

Baisers mouillés...

Baisers mouillés
Baisers salés
Sable porté par le vent
Qui vient crisser entre les dents
Ventre plat de la plage
Où deux rochers pointus surnagent
Le temps s'écoule entre les doigts
Comme les vacances qui poudroient
Quand reviendra le bel été
Et le vent chaud et ses baisers
La mer qui monte entre nos jambes
Pleines de frissons la peau qui tremble
Baisers mouillés
Baisers salés
Quelques photos j'ai emporté...

04/01/2007

Dans tes yeux

Quand dans tes yeux le désir monte
Que tu dégrafes  mon pantalon
Et que tu regardes sans honte
Mon appendice le plus long

J'apprends que j'ignorais la vie,
les secrets profonds de ton âme,
C'est quand le désir t'envahi
Que je vois ta beauté de femme.

Et si je suis toujours surpris
Par la franchise de tes gestes
C'est que je n'avais pas appris
Que l'amour peut être aussi leste

Mais je t'en prie, continue
Montre moi encore le chemin
De ce désir qui nous met nus
Et qui nous guide par la main

28/12/2006

Des nouvelles d'Isabelle...


Des nouvelles d'Isabelle





Passionnés depuis que j'ai parlé d'Isabelle
Les poissons de la mer ont voulu des nouvelles

La lune et les étoiles, mon ami le soleil,
Les nuages dans le ciel aussi tendaient l'oreille

Les oiseaux et les fleurs qui m'offraient des poèmes
M'ont dit redonne nous encore une rime en aime

Tout le long de la route les arbres des forêts
Les vaches à l'étable, les lièvres en arrêt

Les églises des villages, leurs cloches qui sonnaient
Les écoles d'enfants sages, celles d'enfants qui riaient

Tous ceux qui me disaient: Elle est douce elle est belle,
Surtout ne l'oublie pas, va chercher des nouvelles

Ne savent pas combien je suis désespéré
Depuis que je n'ai.... plus le droit de l'aimer.

27/12/2006

Cyrano

Quand le sable mouillé par les vagues qui montent
Nous glisse sous les pieds et emporte nos pas
Je te serre contre moi et je te dis les contes
De ces pays radieux que tu ne connais pas

Le vent dans les cheveux, les yeux presque fermés
Tu écoutes en souriant ces histoires ordinaires
De garçons et de filles qui se sont aimés
Dans des îles inconnues bien au delà des mers

Ma main tenant ta main je t'entraîne avec moi
Vers ce pays heureux où je n'aurai que toi.
A genoux à tes pieds et te baisant les mains

Mes rêves enfin prennent vie et un jour très prochain
Roxane qui attend l'amour depuis longtemps
Verra en Cyrano l'ami le plus constant

26/11/2006

Humer...

Humer un souvenir,

Rappeler une odeur

Faire  renaître un désir,

Un instant de bonheur.

24/11/2006

Quelques vers plus loin...

J'ai tant marché, usé mes pieds, par les chemins
J'ai tant cherché, sans rien trouver, tendu les mains.
Vole mon coeur, envole toi, bien haut, bien haut,
Au fond des cieux, près des étoiles, là haut, là haut.
 
J'ai tant rêvé, tant espéré, comme un destin
Trouver des yeux, qui regardaient, aussi les miens.
Vole mon âme, dans les nuages, y'a des oiseaux
Tu ne seras plus jamais seule et ils sont beaux.
 
J'ai tant brûlé, en feu et flamme, et en baisers
J'ai tant serré, sans regarder, qui j'embrassais.
Vole mon corps, tu t'es usé, à ce festin
Tu ne sais plus, trouver ce qui, te fait du bien.
 
J'ai tant donné, tout coeur et corps, jamais compté,
A tous ceux qui, me souriaient, me désiraient.
Vole ma vie, tu trouveras, l'amour un jour,
Au fond de toi, il te sourit, depuis toujours.

Le soleil se levait...

Le soleil se levait...                                                                                


Au milieu des rochers tout au bout de la plage               
Je l'ai trouvé couché parmi les coquillages                     
Avec le sable blond qui collait à sa peau                         
Tout tremblant de frissons et plein du froid de l'eau.                                           

Le soleil se levait
Et réchauffait sa peau dorée
Le soleil se levait
Éclairait ses cheveux mouillés

Mille soleils brûlants illuminent son corps
Et la lune sensible vient s'y chauffer encore
Quand le matin timide pointe sur l'horizon
Et murmure mon poème en guise d'oraison.

Le soleil se levait
Et réchauffait sa peau dorée
Le soleil se levait
Éclairait ses cheveux mouillés

Tous les bateaux qui passent vers des pays lointains
Laissent un jour une trace en forme de marin
J'ai gardé dans mon cœur et dans mon souvenir
Ce corps couché dans l'eau, ruisselle mon désir.

Le soleil se levait
Et réchauffait sa peau doré
Le soleil se levait
Éclairait ses cheveux mouillés

23/11/2006

L'ami Pierrot...

Elle avait un peu froid, mais ses formes étaient généreuses.

Son corps était rond, sa peau était laiteuse,

Et toute la nuit a dit l'ami Pierrot,

J'ai baisé la lune.