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16/10/2009

Dans tes yeux

Oui, je suis tombé dans tes yeux

Dans cette mer profonde et bleue

Et j'y nage, j'y nage longtemps

Sans savoir où m'emmène le courant.

13:30 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : poèmes, poésies

22/12/2007

Qui peut répondre ?

Afin de combler une lacune, qui peut me dire qui a écrit ce poème que j'ai entendu une fois à la radio mais sans avoir saisi le nom de l'auteur :

 

  "Je voudrais être avec vous
 Comme les deux pieds de Jésus,
 L'un dessous, l'autre dessus,
 Entre les deux un petit clou."

 

Merci ! 

10/12/2007

Fable : Le lapin et la mouche

Le lapin et la mouche


Un lapin qui courrait s'enfuyait dans la lande,
Une mouche qui volait lui fit cette demande :
Hé monsieur du Lapin, où cours tu donc si vite ?
Vois, là, dit le lapin, un aigle me regarde,
S'il vient à m'attrapper j'en serai welsh-rabbit
J'aime autant m'échapper et qu'enfin Dieu me garde !

Eh, comment, dit la mouche, tu as donc peur d'un aigle ?
Chaque jour insouciante je fais voler mes ailes
Et je me fiche bien des rapaces qui regardent
Ils doivent bien voir de loin que je suis sur mes gardes
Et que j'ai dans mon sac des tours et des ficelles
Qui comme des talismans me protègent des aigles.

Vraiment dit le lapin, un être aussi petit
Peut être par les dieux bien armé de magie ?
Mouche ma soeur donne moi quelques tours
Qu'aussi je puisse défier les faucons et autours
Grace à la science qu'en toi tu certifies,
Et regagner ce soir le lieux de mes orgies.

La mouche qui plastronnait se gonfla les poumons
Et finit illico dans le bec d'un pinson.
Comme quoi, dit le poète, il ne suffit donc pas
D'être trop méprisé des princes de la Terre
Pour se croire à l'abri de la faim ordinaire,
Et ne jamais courrir le risque d'un trépas.

Encore des plus petits et des moins redoutables
Il faut se protéger quand on se met à table
si l'on veut éviter pour se voir admirer,
D'être comme l'invité qui paye le repas.

29/11/2007

Dors

Dors,

Dors, tu ne verras plus les étoiles de l'univers,
Dors, tu ne verras plus le vent invisible qui fait bouger les feuilles,
Dors, tu ne verras plus les rêves inaccomplis,
Dors, tu ne verras plus ce que tu n'osais regarder
Dors, tu ne verras plus ceux qui te regardent encore
Dors, tu ne verras plus la misère affamée
Dors, tu ne verras plus la souffrance incomprise
Dors, tu disparaîtra à toi-même

10/10/2007

Monsieur Hulot

L'escogriphe aux feux de plancher

Marche d'un pas qu'a dansé 

11/05/2007

Si je croyais en Dieu...

Si je croyais en Dieu et si je l'aimais comme il m'arrive de vous aimer, vous diriez que je suis un saint.
Si je croyais en Dieu et si je le haïssais, comme il m'arrive de vouloir vous haïr quand je doute de vous, vous diriez que je suis un blasphème.
Si je croyais en Dieu et si je l'oubliais, comme il m'arrive de vouloir vous oublier quand je me sens perdu, vous diriez que j'ai besoin que son doigt se pose sur moi.

29/04/2007

Ici il y a de l'orage

Ici il y a de l'orage

Le ciel résonne,

Le vent tourne les pages

Et caresse ma peau.

Je crois que je serai trempé

Quand tout à l'heure je vais rentrer à pieds.

Mais ça ne fait rien

Je me faufilerai

Entre les gouttes

Et s'il me mouille un peu

Je penserai à toi

Qui m'attendra avec un linge sec

Et me caressera

Comme un enfant mouillé.

08/02/2007

Adore, adora

Je voudrais votre main
Et ne plus la lâcher
Peut-être que demain
J'oserai vous toucher ?

06/02/2007

Si...


Si tu étais l'oiseau volant vers le soleil
Alors je serais l'arbre qui tend ses branches au ciel
Que tu viennes t'y poser

Si tu étais le vent qui emporte les ailes
Je serais cerf-volant au bout d'une ficelle
Que tu viennes m'emmener

Si tu étais la barque qui cherche son destin
Moi je serais la mer, les ports et les marins
Que tu viennes y voguer

Si tu étais la foule immense et colorée
Moi je serais la terre où l'on pose les pieds
Que tu viennes y marcher

Si tu étais l'étoile perdue au fond des cieux
Du cher vieux Gallilée j'emprunterais les yeux
Que j'aille t'y chercher

Comme un sourire..

Comme un sourire qui passe
Au matin de mes rêves
J'ai sur moi qui m'embrasse
Le parfum de tes lèvres

Ah ! Si...

Ah ! Si j'avais osé
Vous prendre dans mes bras,
Sur vos lèvres poser
Un baiser un peu gras,
Vous serrer contre moi
Et ne pas vous lâcher,
Frémir à vos émois
Sans crainte de vous fâcher...

12/01/2007

Depuis que j'ai...

Depuis que j'ai...


Vous qui aimez la poésie
Le charme de ses mots qui chantent
l'amour, le désir et la vie
Je vous dirai ce qui me hante
Depuis que j'ai...

Pas un instant sans que j'y pense
Mon esprit entier s'y est mis
A fredonner cette romance
Mon cœur aussi a été pris                                                                                                                             Depuis que j'ai...

Je suis tombé dedans tout cru
Le premier instant m'a saisi
Jamais un désir aussi dru
N'était apparu dans ma vie
Depuis que j'ai...

Je sens que je suis possédé
Mes sens ne m'appartiennent plus
Même ma raison a cédé
Mes sentiments n'en parlons plus
Depuis que j'ai...

Soudain je croyais tout gagné
Le lendemain j'avais perdu
Un jour mon amour était né
En quelques heures c'était foutu
Depuis que j'ai...

Dès la première fois j'avais su
Que mes bras attendaient son corps
Son regard aussi m'avait plu
Et son sourire, ses cheveux d'or
Depuis que j'ai...

Mais très vite elle s'est éloignée
Et sa silhouette a disparu
Quand son regard s'est détourné
J'ai su que je n'existais plus
Et je n'ai plus.

J'ai rêvé...

J'ai rêvé...



J'ai rêvé d'amour fou
J'ai rêvé d'amour tendre
Sans vous je deviens fou
Je ne peux plus attendre
Il me manque ce vous
Dans mes mains qui se tendent
En vous je vous l'avoue
Je voudrais me détendre

Et pour vous dire tout
Sans vouloir me défendre
Oui je suis fou de vous
De vos yeux en amande
Je serais prêt à tout
Vous voir enfin vous rendre
A mes baisers jaloux
Mes caresses en offrande

Si je vous disais tout
Vous sauriez ma demande
Mes pensées et mon goût
Pour votre peau si tendre
Si je vous disais tout
Vous sauriez que je ...                                                                                                                                    Pour vous.

10/01/2007

Baisers mouillés...

Baisers mouillés
Baisers salés
Sable porté par le vent
Qui vient crisser entre les dents
Ventre plat de la plage
Où deux rochers pointus surnagent
Le temps s'écoule entre les doigts
Comme les vacances qui poudroient
Quand reviendra le bel été
Et le vent chaud et ses baisers
La mer qui monte entre nos jambes
Pleines de frissons la peau qui tremble
Baisers mouillés
Baisers salés
Quelques photos j'ai emporté...

04/01/2007

Dans tes yeux

Quand dans tes yeux le désir monte
Que tu dégrafes  mon pantalon
Et que tu regardes sans honte
Mon appendice le plus long

J'apprends que j'ignorais la vie,
les secrets profonds de ton âme,
C'est quand le désir t'envahi
Que je vois ta beauté de femme.

Et si je suis toujours surpris
Par la franchise de tes gestes
C'est que je n'avais pas appris
Que l'amour peut être aussi leste

Mais je t'en prie, continue
Montre moi encore le chemin
De ce désir qui nous met nus
Et qui nous guide par la main

03/01/2007

Un mot...

Un mot passe, porté par le vent... S'offrir à lui pour qu'il se pose, lui offrir ses émotions, ses souvenirs, ses désirs. S'il se plait, d'autres, peut-être, le rejoindront et naîtra alors un poème, un conte ou l'âme de la création.

28/12/2006

Des nouvelles d'Isabelle...


Des nouvelles d'Isabelle





Passionnés depuis que j'ai parlé d'Isabelle
Les poissons de la mer ont voulu des nouvelles

La lune et les étoiles, mon ami le soleil,
Les nuages dans le ciel aussi tendaient l'oreille

Les oiseaux et les fleurs qui m'offraient des poèmes
M'ont dit redonne nous encore une rime en aime

Tout le long de la route les arbres des forêts
Les vaches à l'étable, les lièvres en arrêt

Les églises des villages, leurs cloches qui sonnaient
Les écoles d'enfants sages, celles d'enfants qui riaient

Tous ceux qui me disaient: Elle est douce elle est belle,
Surtout ne l'oublie pas, va chercher des nouvelles

Ne savent pas combien je suis désespéré
Depuis que je n'ai.... plus le droit de l'aimer.

27/12/2006

Cyrano

Quand le sable mouillé par les vagues qui montent
Nous glisse sous les pieds et emporte nos pas
Je te serre contre moi et je te dis les contes
De ces pays radieux que tu ne connais pas

Le vent dans les cheveux, les yeux presque fermés
Tu écoutes en souriant ces histoires ordinaires
De garçons et de filles qui se sont aimés
Dans des îles inconnues bien au delà des mers

Ma main tenant ta main je t'entraîne avec moi
Vers ce pays heureux où je n'aurai que toi.
A genoux à tes pieds et te baisant les mains

Mes rêves enfin prennent vie et un jour très prochain
Roxane qui attend l'amour depuis longtemps
Verra en Cyrano l'ami le plus constant

14/12/2006

Wow wow wow

Wow wow wow, Carmencita
Wow wow wow, Carmencita
Je t'attends, tu n'es pas là
Est-ce que tu penses à moi ?

Wow wow wow, Carmencita
Wow wow wow, Carmencita
Je t'ai peut-être fait peur
En brûlant d'une telle ardeur ?

Wow wow wow, Carmencita
Wow wow wow, Carmencita
Je n'ai plus qu'un écran plat
Qui puisse me parler de toi

Wow wow wow, Carmencita
Wow wow wow, Carmencita
Quand est-ce que tu reviendras
Pour te blottir dans mes bras ?

Wow wow wow, Carmencita
Wow wow wow, Carmencita
J'ai envie avec des fleurs
De caresser ton bonheur

Wow wow wow, Carmencita
Wow wow wow, Carmencita
Wow wow wow, Carmencita
Wow wow wow, Carmencita

13/12/2006

L'âne (2)

L'âne à Tommy



L'âne à Tommy
Dépecé, écorché,
Aux viscères qui pendent
Encarminées de sang.
Petits caillots graisseux,
Petites grappes blanches et obscènes
Entre les muscles fins.
Nudité de la chair
Qu'aucune peau ne recouvre,
Violence de la viande
Vivante et debout,
Coeur qui palpite encore
Dressé sur ses sabots,
Bête qui brait
De souffrance affolée,
Suppliante douleur
Des images sanguines
Aux tableaux des écoles
Et des classes enfantines.
Âne qui ne dit mot
N'est âne qu'on écoute

L'âne

L'âne
Amorphe
Ose
L'anamorphose
Ravi
Au lit
Epaté !

21/11/2006

Néféroé, reine d'Egypte

Du Nil j'ai  bien connu les deux rives sableuses
Celle d'orient, plus tenue, qui s'attache à l'Asie
Et l'autre, toute nue, qui court à l'Atlantide.
 
Et ces flots continus, cette masse boueuse,
Qui au désert immense vient apporter la vie
N'ont jamais sur mon front fait naître une ride,
 
Car dans ce ciel profond, les étoiles nombreuses
Qui haussent l'horizon  et font que les yeux brillent
En moi ont éveillé un appétit avide.
 
Et chère Néféroé, l'histoire voluptueuse
De ce fleuve qui d'Afrique apporte la magie
Me promet, avec vous, d'aller aux pyramides.