haut-parleur, interface avec l'inconnuPoèmes, contes et nouvelles, littérature et trucs en plumes2023-04-07T13:11:00+02:00All Rights Reserved blogSpiritHautetforthttp://haut-parleur.hautetfort.com/Pascal-Anthare DE SCHUYTERhttp://haut-parleur.hautetfort.com/about.htmlIseulttag:haut-parleur.hautetfort.com,2022-10-09:64054392022-10-09T12:56:17+02:002022-10-09T12:56:17+02:00 Iseult Iseult, j'ai affronté des océans furieux, Des...
<p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Iseult</span></p><p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';"> </span></p><p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Iseult, j'ai affronté des océans furieux,</span></p><p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Des étendues glacées et des forêts en feu,</span></p><p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Des gouffres insondables et gravi des montagnes.</span></p><p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Alors, ce peu de neige qui ravi la campagne</span></p><p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">N'est qu'une féérie pour guider mon chemin</span></p><p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Et me mener à vous, demain, après demain,</span></p><p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Et tous les jours suivant quel que sera le temps :</span></p><p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Iseult, inséparable vous serez de Tristan.</span></p>
Pascal-Anthare DE SCHUYTERhttp://haut-parleur.hautetfort.com/about.htmlLes deux vieux ...tag:haut-parleur.hautetfort.com,2020-09-16:62638142020-09-16T14:39:32+02:002020-09-16T14:15:00+02:00 Les deux vieux amants Qui s'étaient dépris Eurent pu se...
<div dir="auto"><span style="font-size: 12pt;">Les deux vieux amants</span></div><div dir="auto"><span style="font-size: 12pt;">Qui s'étaient dépris</span></div><div dir="auto"><span style="font-size: 12pt;">Eurent pu se reprendre</span></div><div dir="auto"><span style="font-size: 12pt;">S'ils s'étaient compris</span></div><div dir="auto"><span style="font-size: 12pt;">Mais pour se comprendre</span></div><div dir="auto"><span style="font-size: 12pt;">Il faut s'être appris</span></div><div dir="auto"><span style="font-size: 12pt;">Et vous les gentils gendres</span></div><div dir="auto"><span style="font-size: 12pt;">Et vous les belles filles</span></div><div dir="auto"><span style="font-size: 12pt;">J'ai grâces à vous rendre</span></div><div dir="auto"><span style="font-size: 12pt;">Si vous restez unis</span></div>
Pascal-Anthare DE SCHUYTERhttp://haut-parleur.hautetfort.com/about.htmlHier ...tag:haut-parleur.hautetfort.com,2020-09-16:62638132020-09-16T14:11:24+02:002020-09-16T14:11:24+02:00 Hier, j'ai rencontré le jour Il m'a montré La beauté de la vie...
<div dir="auto"><span style="font-size: 12pt;">Hier, j'ai rencontré le jour</span></div><div dir="auto"><span style="font-size: 12pt;">Il m'a montré</span></div><div dir="auto"><span style="font-size: 12pt;">La beauté de la vie</span></div><div dir="auto"><span style="font-size: 12pt;">Puis il m'a dit</span></div><div dir="auto"><span style="font-size: 12pt;">Ne t'y habitue pas</span></div><div dir="auto"><span style="font-size: 12pt;">Bientôt il fera nuit</span></div>
Pascal-Anthare DE SCHUYTERhttp://haut-parleur.hautetfort.com/about.htmlChaines ...tag:haut-parleur.hautetfort.com,2020-04-15:62301362020-04-15T15:30:05+02:002020-04-15T13:43:00+02:00 Ch'aime pas les chaines Tichait la chienne Ch'aime pas la niche Tit...
<p>Ch'aime pas les chaines</p><p>Tichait la chienne</p><p>Ch'aime pas la niche</p><p>Tit le caniche </p><p>Ch'est ouaouatte que ch'préfère</p><p>Tit le ti chat te la fermière </p>
Pascal-Anthare DE SCHUYTERhttp://haut-parleur.hautetfort.com/about.htmlTrès haute et noble Dametag:haut-parleur.hautetfort.com,2018-11-17:61060172018-11-17T16:09:23+01:002018-11-17T16:09:23+01:00 Très haute et noble Dame Du bord de la falaise J'ai vu votre...
<p>Très haute et noble Dame<br />Du bord de la falaise <br />J'ai vu votre visage <br />En reflet dans la mer...</p><p>Ce n'était qu'un nuage <br />Pourtant il me tenait <br />Le délicat langage <br />Que murmurent les vagues</p><p>C'était bientôt un chant<br />Porté par les oiseaux <br />Et les orgues du vent ...<br />Un frisson d'émotion</p>
Pascal-Anthare DE SCHUYTERhttp://haut-parleur.hautetfort.com/about.htmlTomtag:haut-parleur.hautetfort.com,2017-12-27:60118052017-12-27T15:49:27+01:002017-12-27T15:49:27+01:00 Tom Les pieds dans l'eau ...
<p align="CENTER"><strong>Tom</strong></p><p align="CENTER"> </p><p align="CENTER"> </p><p align="CENTER"> </p><p align="CENTER"><strong>Les pieds dans l'eau</strong></p><p align="CENTER"> </p><p align="CENTER"> </p><p align="CENTER"> </p><p align="LEFT"> </p><p align="LEFT">Le petit Tom était assis les pieds dans l'eau au bord de la rivière. C'était une toute petite rivière qui serpentait entre les champs sur une dizaine de kilomètres et passait à côté du village. Elle était peu profonde et on voyait à travers son eau claire le fond de sable avec quelques cailloux ici et là. Il y avait des vairons, trop petits pour être mangés mais qui pouvaient servir d'appat pour d'autre poissons plus gros. De temps en temps il y avait aussi des truites ; on les voyait moins car elles se cachaient dans les trous à l'abri des pêcheurs.</p><p align="LEFT">Sur l'autre berge de la rivière, en face de Tom, il y avait un taillis qui montait doucement la pente d'une colline parsemée de gros blocs de granit entre lesquels des anfractuosités servaient de cachettes aux enfants.Tom s'imaginait que ce taillis, dont il ne connaissait pas l'autre extrêmité, pouvait abriter des bêtes sauvages et peut-être même toute une population d'êtres qu'il n'avait jamais vus mais dont on parlait souvent : des bandits, des braconniers, voire même des indiens ...</p><p align="LEFT">C'était l'été et il faisait chaud. La plupart des ses copains d'école vivait dans des fermes éloignées du bourg, mais lui restait avec Maria qui tenait un commerce de tissus et de produits ménagers. Dans la boutique il y avait un long comptoir de bois ciré sur lequel Maria déroulait les coupons d'étoffe pour les montrer aux clientes. Il s'ennuyait dans le magasin en été quand il n'y avait plus d'école. Il y avait une dame de Paris qui passait ses vacances au village. De temps en temps elle prenait quelques enfants avec elle pour les emmener l'après midi dans un pré au bord de la rivière. C'était l'occasion de jeux et de découvertes, d'autant plus que parmi les garçons et les filles certains étaient plus âgés et avaient des conversations que Tom écoutait avec beaucoup d'intérêt, même s'il ne comprenait pas tout.</p><p align="LEFT">Ce jour là, ayant réussi à s'échapper, Tom était seul et regardait les petits vairons qui se faufilaient dans la rivière entre les herbes. Il y avait des reflets dans l'eau, des taches d'ombre et de lumière qui faisaient de jolis dessins mouvants. Soudain Tom vit dans l'eau quelque chose qui ressemblait à un visage. Le petit garçon se retourna mais il n'y avait personne derrière lui. Il regarda encore et le visage était toujours là qui lui souriait maintenant. C'était dans l'eau, mais c'était un vrai visage, pas seulement un reflet de lumière. En regardant mieux Tom vit qu'il y avait aussi un corps qui prolongeait la figure, un corps vêtu d'une robe blanche avec deux mains qui bougeaient en lui faisant des signes. Une voix s'adressa à lui, c'était la voix d'une jeune fille :</p><p align="LEFT">- Viens me rejoindre petit homme, viens te baigner avec moi...</p><p align="LEFT">Voyant que le visage qui parlait connaissait son prénom Tom se senti rassuré.</p><p align="LEFT">- Qui êtes vous ? Demanda-t-il.</p><p align="LEFT">- Je suis Naïa, la fée de cette rivière. Il fait chaud, viens te baigner avec moi.</p><p align="LEFT">Tom hésitait.</p><p align="LEFT">- Je n'ai pas le droit d'aller dans l'eau répondit il, et puis je ne veux pas mouiller mes habits ...</p><p align="LEFT">- Ça ne fait rien dit la voix, personne n'en saura rien, et tes habits, tu n'as qu'à les enlever !</p><p align="LEFT">Le visage dans la rivière souriait en le regardant</p><p align="LEFT">- Je n'ai pas de maillot dit Tom.</p><p align="LEFT">- Mais cela ne fait rien, moi non plus je n'ai pas pas maillot sous ma robe de fée ! Regarde les poissons, eux non plus n'ont pas de maillot ! Tu aimerais nager comme un poisson ? Viens avec moi et je t'apprendrai !</p><p align="LEFT">Tom fini par se laisser convaincre. Il ota d'abord ses sandales ajourées et fit mine de descendre dans l'eau.</p><p align="LEFT">- Enlève tout, dit la fée. Enlève tout et viens te baigner avec moi !</p><p align="LEFT">Tom se déshabilla entèrement et posa ses vêtements sur une pierre plate au bord de la rivière.</p><p align="LEFT">Il entra ensuite dans l'eau. La rivière était peu profonde et l'eau lui arrivait à peine au desssus de genou.</p><p align="LEFT">- Viens nager, dit la voix, viens nager avec moi.</p><p align="LEFT">- Je ne sais pas nager dit Tom</p><p align="LEFT">- C'est facile, tu verras : tu t'allonges dans l'eau en y entrant bien la tête et tu ouvres les yeux, tu verras, c'est facile ! La seule chose, tu dois retenir ta respiration.</p><p align="LEFT">Ça c'était une chose que Tom savait faire car c'était un de ses jeux favoris : il retenait sa respiration et comptait en essayant d'aller le plus loin possible.</p><p align="LEFT">Le jeune garçon mit sa tête sous l'eau et regarda autour de lui. Étonnamment la rivière paraissait beaucoup plus profonde qu'elle ne lui avait semblé depuis la rive. Il comprit rapidement comment il pouvait se déplacer sous l'eau en faisant des gestes de ses bras et ses jambes. Il y avait des tas de poissons multicolores qu'il n'avait jamais vus depuis les berges de la rivière. "Comme c'est beau" pensa-t-il.</p><p align="LEFT">Mais dans l'eau il ne voyait plus la fée, elle semblait avoir disparu. Il regardait autour de lui, et cherchait, cherchait encore ... Il sortit la tête de l'eau pour regarder et l'appeler et eut soudain l'impression que ce n'était plus la même rivière : elle était devenue beaucoup plus large et ses berges s'étaient éloignées.</p><p align="LEFT">Il appela :</p><p align="LEFT">- Où êtes vous madame le fée ?</p><p align="LEFT">Personne ne répondit. Il remit la tête sous l'eau et regarda autour de lui. Il y avait encore plus de poissons que tout à l'heure. Des gros poissons de toutes les couleurs, comme il n'en avait jamais vus avant. C'était beau. Il recommença à nager sous l'eau avec les poissons et eux venaient jouer avec lui. Ils se frottaient contre son corps et de temps en temps lui laissaient quelques écailles qui venaient se coller sur sa peau. Cela dura longtemps. Il n'avait pas besoin de respirer, cela lui paraissait tout naturel.</p><p align="LEFT">Et puis au bout d'un long moment il eut l'impression que l'eau devenait plus sombre. Il sortit la tête pour respirer – la première fois depuis qu'il était entré dans la rivière – et vit que le soir était en train de tomber. Ses habits étaient toujours sur la pierre plate, là où il les avait posés.</p><p align="LEFT">- Il est tard, pensa-t-il, je vais me faire disputer !</p><p align="LEFT">Il ressortit de la rivière et commença de se rhabiller.</p><p align="LEFT"> </p><p align="LEFT"> </p><p align="LEFT">14/12/2017</p><p align="LEFT"> </p><p align="LEFT"> </p><p align="LEFT"> </p><p align="CENTER">Tom 2</p><p align="CENTER"> </p><p align="CENTER"> </p><p align="LEFT"><a name="yiv6343205813yui_3_16_0_ym19_1_1513667545878_2816"></a> Quelques jours plus tard Tom était de retour au bord de la rivière. Il avait encore en souffrance le martinet que Maria lui avait promis. Ce n'était pas la première fois mais elle ne passait que rarement à l'action. Comme Tom était un enfant placé il savait qu'il pouvait jouer avec les nerfs de Maria allant parfois jusqu'à la menacer de "tout dire" à l'assistante sociale. En fait, dans ce "tout", il ne savait pas trop qu'y mettre. Il était un peu dans la situation d'un enfant à confesse qui doit inventer des péchers pour être crédible. Quand Maria le menaçait elle fronçait les soucils et le regardait fixement de ses grands yeux noirs maquillés à la biche. Mais en même temps Tom voyait bien que le coin de ses lèvres souriait. Cela l'exonérait de la peur qu'il aurait du ressentir, mais il entrait dans le jeu pour que cela n'aille pas plus loin.</p><p align="LEFT">De temps en temps, quand il sentait que la surveillance de Maria s'adoucissait et qu'elle était prête à lui laisser un peu plus de liberté il en profitait pour retourner à ses passions. Tom était un élève assidu de l'école buissonnière. En chemin tout l'intéressait, depuis le moindre vol de papillon jusqu'à l'exploration des sentes laissées dans les herbes par les bêtes sauvages. Bien sûr, il oubliait en général quel était son but initial et arrivait régulièrement en retard à l'école.</p><p align="LEFT">C'était en partie pour cela qu'il avait été "placé". Il n'avait jamais connu son père et sa mère avait tout de suite été débordée. Elle n'arrivait pas à communiquer avec lui parce que dans son esprit communiquer voulait dire se faire entendre et se faire obéir. Tom était un être et un esprit libre. Trop jeune pour que la liberté soit une opinion, la liberté était son état naturel.</p><p align="LEFT"> </p><p align="LEFT">Ce jour là l'eau de la rivière était plutôt terne, d'une couleur hésitant entre le gris et le glauque et l'on ne voyait pas à travers. Il avait plu les jours précédents et le ciel était encore chargé. On ne voyait pas le fond mais rien non plus ne se reflétait. Le niveau lui aussi avait changé : l'eau paraissait plus haute que la dernière fois. Pas de beaucoup, peut-être, mais comment savoir exactement ? Pour s'en assurer Tom ôta ses chaussures et entra dans la rivière précautionneusement.</p><p align="LEFT">Effectivement l'eau avait monté. Le jeune garçon dû retrousser son short de ses mains pour ne pas le mouiller, et encore, il marchait sur la pointe des pieds en tâtant le fond devant lui.</p><p align="LEFT">Soudain il senti que quelque chose lui saisissait la cheville. C'était comme une main qu'il ne pouvait pas voir dans l'eau boueuse. C'était comme une main qui le tenait fermement et qui cherchait à l'attirer. Tom chercha à retirer sa jambe en s'appuyant sur l'autre, mais bien sûr il finit par glisser. Il tomba de tout son poids dans l'eau et eut juste le temps de prendre sa respiration.</p><p align="LEFT">Il était au fond de l'eau et ce qui le retenait ne le lâchait pas. Il avait gardé les yeux ouverts en tombant. Tout autour de lui il vit d'autres yeux qui le regardaient. Il y en avait des centaines et tous le regardaient fixement. La main qui le retenait se mit à l'entraîner et il vit le fond de la rivière qui défilait sous lui. Et toujours il y avait d'autres yeux qui le regardaient.</p><p align="LEFT">Tom eut envie de crier "lâchez moi, lâchez moi !" mais aucun son compréhensible ne sortit de sa bouche. Il n'y eut qu'un bruit d'ébullition, comme le bruit de siphon d'un évier qui se vide, et tout l'air qu'il avait aspiré s'échappa d'un seul coup de ses poumons. Dans la seconde suivante ce furent des litres et des litres d'eau qui pénétrèrent son corps et il se mit à tousser pour essayer de les rejeter.</p><p align="LEFT">Soudain il comprit que tous ces yeux qui le regardaient étaient ceux des noyés de la rivière. Mais comment une si petite rivière pouvait-elle avoir autant de noyés ? Des voix résonnaient dans sa tête : Certaines disaient 'Tom, viens avec nous !" tandis que d'autres disaient "Tom, viens nous chercher !" Tom vit des vies qui avaient défilé et il sut que tous ces noyés étaient là depuis des dizaines et des dizaines d'années, voire des siècles. Que c'était toutes les vies que la rivière avait englouties depuis des temps immémoriaux et que ces vies le regardaient.</p><p align="LEFT">Comme la dernière fois la rivière était devenue large et profonde, mais elle était beaucoup moins gentille.</p><p align="LEFT">Soudain Tom eut la sensation que quelque chose d'extraordinaire se passait : ses vêtements devinrent de plus en plus près de son corps, de plus en plus serrés, comme s'ils étaient en train de rétrécir. Et puis ils se déchirèrent ; ils se déchirèrent, tombèrent en morceaux et son corps redevint libre. Il était nu et libre : même la main qui l'avait attiré au fond de l'eau avait cessé de le tenir. Il put enfin se redresser et sortir.</p><p align="LEFT">Mais quelque chose avait changé. Il ne comprit pas tout de suite de quoi il s'agissait, c'était indéfinissable. La rivière était redevenue une toute petite rivière comme elle l'avait toujours été et le paysage lui paraissait aussi être le même. Pourtant il avait l'impression qu'il y avait des différences.</p><p align="LEFT">Il reprit le chemin du village. Il était gêné par sa nudité mais comme le soir tombait Tom pensa qu'il réussirait à passer inaperçu. Seule la réaction de Maria le préoccupait. Il ne savait pas comment il pourrait expliquer la perte de ses vêtements. Dire la vérité était exclu : elle ne pourrait jamais le croire, le traiterait de menteur et dirait qu'il ne savait plus quoi inventer.</p><p align="LEFT">Sur son chemin il y avait une barrière à passer. Elle lui paru beaucoup plus petite, plus facile à enjamber.</p><p align="LEFT">Et soudain il comprit : il comprit que ce n'étaient pas ses vêtements qui avaient rétréci, mais lui même qui avait grandi. Son corps était devenu plus grand, comme celui d'un homme adulte et si ses vêtements s'étaient déchirés ainsi c'est parce qu'ils étaient devenus trop petits pour lui et avaient cédé sous la pression de son corps. Il vit aussi d'autres changements : le bas de son ventre s'était couvert de poils et certains arbustes qu'il connaissait bien avaient changé eux aussi : eux aussi avaient augmenté de taille, s'étaient développés et étaient devenus de jeunes arbres adultes.</p><p align="LEFT">Tom comprit alors que beaucoup de temps avait dû passer...</p><p align="LEFT"> </p><p align="LEFT"> </p><p align="LEFT">20/12/1017</p><p align="LEFT"> </p><p align="LEFT"> </p><p align="LEFT"> </p><p align="LEFT">Tom 3</p><p align="LEFT"> </p><p align="LEFT"> </p><p align="LEFT"> </p><p align="LEFT">Quand Tom arriva près de la maison de Maria, il vit de la lumière. Il s'approcha de la fenêtre et regarda l'intérieur, mais de là où il était il ne voyait pas l'ensemble de la maison. Il frappa à la porte. Il n'y eut pas de réponse tout de suite et Tom frappa une seconde fois.</p><p align="LEFT">- Qui est-ce? demanda une voix ; c'était la voix de Maria, il la reconnaissait bien qu'elle eut légèrement changé.</p><p align="LEFT">- C'est Tom, répondit-il.</p><p align="LEFT">- Tom ? C'est toi Tom ?</p><p align="LEFT">La porte s'ouvrit et Maria apparu. Elle avait considérablement vieilli et ses cheveux étaient devenus blancs. Elle eut un mouvement de recul en le voyant nu devant elle.</p><p align="LEFT">- Mais monsieur, dit-elle, qui êtes-vous ?</p><p align="LEFT">Elle ne le reconnaissait pas.</p><p align="LEFT">- Je suis Tom, dit-il. Je suis Tom mais j'ai vieilli moi aussi, et j'ai grandi ...</p><p align="LEFT">- Habillez vous, dit elle, et elle arracha un couvre lit de dessus un canapé et le lui tendit. Couvrez vous !</p><p align="LEFT">Tom prit le couvre lit qu'elle lui tendait et s'en entoura les épaules en le refermant devant son ventre.</p><p align="LEFT">- Je suis Tom, reprit-il, mais il y a si longtemps ...</p><p align="LEFT">- Tu avais disparu dit Maria ; tu avais disparu depuis si longtemps, que s'est-il donc passé ?</p><p align="LEFT">- C'est une histoire incroyable dit Tom. Dire ce qui s'est passé je ne saurais pas vraiment le dire, je crois que je ne le comprends pas moi même, mais c'est moi Maria, c'est moi, Tom.</p><p align="LEFT">Il entreprit de lui raconter, mais bien sûr elle le regardait sans comprendre.</p><p align="LEFT">- <span style="font-size: medium;">Ça a été terrible dit Maria. J'ai été mise en cause après ta disparition. Il y a eu une plainte pour enlèvement et puis on m'a accusée de t'avoir fait subir de mauvais traitements, de m'être mal occupée de toi. Je n'ai plus eu le droit d'accueillir d'autres enfants comme toi. Depuis ce jour ma vie est devenue vide, vide de sens et avec en plus ce remord qui m'a poursuivie depuis des années d'avoir mal fait quelque chose... mais que s'est-il passé Tom, que s'est-il passé ?</span></p><p align="LEFT"><span style="font-size: medium;">Tom la regardait sans pouvoir lui répondre.</span></p><p align="LEFT"><span style="font-size: medium;">- Il y a plus de vingt ans Tom, plus de vingt ans que tu as disparu ! Où étais-tu ? Où étais-tu pendant toutes ces années ?</span></p><p align="LEFT"><span style="font-size: medium;">Vingt ans, pensa Tom, vingt ans se sont passés ...</span></p><p align="LEFT"><span style="font-size: medium;">- Maria, dit-il, je ne suis pas parti, je n'ai pas disparu ; c'est seulement quelque chose d'étrange qui s'est passé, je ne le comprends pas moi-même.</span></p><p align="LEFT"><span style="font-size: medium;">Comme elle a dû souffrir, pensait-il ; comme elle a dû être malheureuse ...</span></p><p align="LEFT"><span style="font-size: medium;">Alors que dans le passé il avait toujours cherché à lui échapper, toujours cherché à profiter de moments de liberté, là il se sentait porté vers elle par un grand sentiment de tendresse, il avait envie de la serrer dans ses bras.</span></p><p align="LEFT"><span style="font-size: medium;">Il s'approcha d'elle mais elle le repoussa ...</span></p><p align="LEFT"><span style="font-size: medium;">- Arrête Tom, qu'est-ce qui te prend ? Dit-elle.</span></p><p align="LEFT"><span style="font-size: medium;">Elle avait l'air complêtement affolée. </span></p><p align="LEFT"><span style="font-size: medium;">- Maria, dit-il, ce qui est arrivé est une chose extraordinaire, inexplicable, quelque chose de magique ! Il faut que tu viennes avec moi !</span></p><p align="LEFT"><span style="font-size: medium;">Il lui prit la main et l'entraîna derrière lui. Il courait en la tirant et elle avait du mal à le suivre. Ils couraient tous les deux sous la pleine lune qui souriait en éclairant leurs pas. Ils dévalèrent ainsi, lui tirant et elle suivant malgré elle, le chemin qui descendait à la rivière. Quand ils arrivèrent au bord on distinguait à peine l'eau qui se faufilait à l'ombre des arbres. Même avec la pleine lune il n'y avait pas assez de lumière pour bien y voir, mais Tom savait que la rivière était là. Il le savait comme s'il en avait fait partie.</span></p><p align="LEFT"><span style="font-size: medium;">- Viens Maria, dit-il, viens et déhabille toi, enlève tes habits.</span></p><p align="LEFT"><span style="font-size: medium;">Elle le regardait avec étonnement, elle ne comprenait pas. Alors il entreprit lui-même de la déshabiller, il lui retira ses vêtements l'un après l'autre, faisant avec elle comme un adulte aurait fait avec un enfant.</span></p><p align="LEFT"><span style="font-size: medium;">Il la déshabilla, la serra contre lui et il sauta dans la rivière en la tenant dans ses bras.</span></p><p align="LEFT"> </p><p align="LEFT"> </p><p align="LEFT"> </p><p align="LEFT"><span style="font-size: medium;">27/12/2017</span></p>
Pascal-Anthare DE SCHUYTERhttp://haut-parleur.hautetfort.com/about.htmlConte sous la lunetag:haut-parleur.hautetfort.com,2017-11-21:60014232017-11-21T16:50:42+01:002017-11-21T16:50:42+01:00 Conte sous la lune ...
<p align="CENTER"><em><span style="color: #000000;"><span style="font-family: 'Book Antiqua', serif;"><span style="font-size: x-large;"><strong>Conte sous la lune</strong></span></span></span></em></p><p align="CENTER"><span style="color: #000000;"> </span></p><p align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"> </span></p><p align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"> </span></p><p align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"> </span></p><p align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"> </span></p><p align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"> </span></p><p align="JUSTIFY"><em><span style="color: #000000;"> </span></em><em><span style="color: #000000;"><span style="font-family: 'Book Antiqua', serif;"><span style="font-size: large;">C'était l'automne, au début de décembre et il ne faisait pas froid. La lune se découpait à travers les feuilles des arbres. Un homme était couché au sol, adossé contre un rocher ; il regardait le ciel à travers les branches dénudées et respirait lentement. Il était las d'avoir trop marché. La nuit qui l'avait surpris brutalement, alors qu'il était encore loin de tout village, l'avait forcé à s'arrêter. Il n'aimait pas marcher dans l'obscurité ; sur cette route sombre et mal définie il avait peur de se blesser contre un obstacle, de choir et se tordre peut-être une cheville. Il avait vu ce rocher dans la pénombre et s'était assis. Il avait sorti une bouteille de vin qu'il avait dans un sac, accroché sur son dos, et l'avait portée à ses lèvres. Il lui restait du vin mais n'avait plus rien à manger. Il avait compté arriver dans un village où il aurait pu trouver un commerce ouvert et acheter des victuailles, mais il était trop tard. Avec la nuit il risquait de se perdre et de toutes façons, entre coucher dans la forêt ou arriver dans un village aux portes closes, il n'y avait pas une très grande différence. Ici, au moins, il n'y avait pas de chiens qui aboient ni de volets qui s'ouvrent pour guetter à qui appartiennent les pas qui résonnent dans la nuit. </span></span></span></em></p><p align="JUSTIFY"><em><span style="color: #000000;"> </span></em><em><span style="color: #000000;"><span style="font-family: 'Book Antiqua', serif;"><span style="font-size: large;">Il ne lui restait plus rien à manger ; il ne lui restait que du vin mais il pouvait attendre, il n'avait pas très faim. Il était fatigué d'avoir marché des heures et des heures sur les chemins de cette contrée où les villages sont éloignés les uns des autres. Tant que le sol était sec il était aussi bien ici que n'importe où ailleurs. Bien sûr, il aurait apprécié de coucher dans les draps frais d'une chambre d'hôtel ; Il aurait pris une douche chaude et se serait étendu, nu, sur le lit grand ouvert, sans pudeur, bien à l'abri derrière les murs de la chambre. Mais il n'était pas gêné non plus à l'idée de dormir dans la forêt. Ce n'était pas la première fois, loin de là, et tant que le temps n'était pas froid...</span></span></span></em></p><p align="JUSTIFY"><em><span style="color: #000000;"> </span></em><em><span style="color: #000000;"><span style="font-family: 'Book Antiqua', serif;"><span style="font-size: large;">N'ayant rien à faire il n'avait pas besoin de lumière. Les premières fois qu'il avait dormi ainsi c'était ce qui l'avait le plus dérangé et puis il s'était habitué. Il avait compris que la lumière ne lui aurait servi à rien : Il n'avait pas de cuisine à préparer, pas de livre à lire ; il n'avait qu'à s'allonger et regarder le ciel dans lequel couraient les nuages. </span></span></span></em></p><p align="JUSTIFY"><em><span style="color: #000000;"> </span></em><em><span style="color: #000000;"><span style="font-family: 'Book Antiqua', serif;"><span style="font-size: large;">Certaines fois il essayait d'imaginer ce qu'aurait été sa vie s'il n'avait jamais marché, si il était toujours resté au même endroit, assis, à regarder les mêmes choses. Il sourit à cette idée ; il pensait que c'était le sort de beaucoup de gens et que ces gens ne s'en rendaient même pas compte le plus souvent. Lui, cela faisait maintenant des années qu'il marchait, jour après jour et sans aller nulle part. Et comme il n'avait pas de but, il allait partout. Il avait traversé des milliers de villages, contemplé des milliers de paysages ; il n'avait pas vraiment besoin de compagnie : de temps en temps, quelques mots lui suffisaient quand il allait dans une épicerie ou s'arrêtait dans un café. Les conversations le lassaient vite ; il les trouvait inutiles. Il trouvait que les gens ne parlaient jamais de l'essentiel, qu'ils ne s'interrogeaient jamais sur le monde, sur l'univers, sur la beauté des choses, sur la course des étoiles dans le ciel ou la signification du chant des oiseaux. </span></span></span></em></p><p align="JUSTIFY"><em><span style="color: #000000;"> </span></em><em><span style="color: #000000;"><span style="font-family: 'Book Antiqua', serif;"><span style="font-size: large;">L'homme était assez âgé. Il n'était pas pauvre ; Il avait été marié et avait divorcé, et il avait eu des enfants que, après son divorce, il avait perdu de vue peu à peu. Il était resté seul ; il n'avait pas comme on dit, "refait sa vie". Il s'était simplement contenté de la voir couler comme l'eau d'un ruisseau qui ne sait pas trop où elle va et se contente de suivre la pente la plus propice. Un jour, la limite d'âge venant, il avait du cesser son travail et s'était trouvé à la retraite. Il n'était pas très vieux, mais quand l'entreprise dans laquelle il travaillait l'avait licencié on lui avait dit que de toutes façons il ne retrouverait plus rien et qu'il faudrait qu'il s'habitue à ne plus travailler. On lui avait versé une indemnité qui n'était pas énorme mais dont les revenus mis au bout de sa retraite lui assuraient de quoi vivre. Il n'était pas très dépensier ; il était d'une nature assez contemplative et n'avait pas de gros besoins. Alors, après quelques mois passés à tourner en rond dans son quartier, il avait décidé de partir sur la route et avait mis un locataire dans sa maison. </span></span></span></em></p><p align="JUSTIFY"><em><span style="color: #000000;"> </span></em><em><span style="color: #000000;"><span style="font-family: 'Book Antiqua', serif;"><span style="font-size: large;">Déja, avant, c'était un randonneur ; pendant ses vacances il avait l'habitude de partir une ou deux semaines sur les petites routes de montagnes ou de suivre les chemins douaniers du bord de mer. Alors il avait commencé à marcher à longueur de journée, sans jamais savoir où il allait. Il ne voulait pas se donner de but et comptait en toute chose sur le hasard. Au cours de son étrange randonnée il dormait dans des petits hôtels et mangeait dans des petits restaurants bon marché. Il lui arrivait de rester quelques jours au même endroit quand il le trouvait très beau et qu'il voulait en profiter un peu, mais, de manière générale, quand il était arrivé le soir dans un village il en repartait le lendemain matin, toujours du même pas lent et régulier. Il lui arrivait de temps en temps de se faire arrêter par les gendarmes ou contrôler par la police. Quand il passait dans les villages on le prenait pour un vagabond. C'en était un en quelque sorte, mais comme ses papiers étaient en règle et qu'il avait toujours de l'argent sur lui et pouvait le justifier personne n'avait rien à lui reprocher. Les gendarmes en étaient quitte à se gratter la casquette et à se demander avec quel drôle d'oiseau ils avaient affaire.</span></span></span></em></p><p align="JUSTIFY"><em><span style="color: #000000;"> </span></em><em><span style="color: #000000;"><span style="font-family: 'Book Antiqua', serif;"><span style="font-size: large;">Il ne comptait pas les kilomètres et ne cherchait pas à parcourir de longues distances. La seule chose qui lui importait était de voir le monde défiler sous ses yeux et d'avoir le temps de le contempler. Bien sûr, voyageant ainsi, sans plan ni méthode, il lui arrivait de se tromper dans ses estimations de distance ou d'arriver le soir dans des villages où il n'y avait aucun hôtel ni endroit où coucher. Comme il était très digne il considérait que frapper à une porte pour demander le gîte aurait été s'abaisser et il s'interdisait de faire ce genre de choses. C'est ainsi qu'il lui arrivait de dormir dehors, comme cette nuit dans la forêt. Il n'en était pas malheureux ; il avait le sentiment que le monde lui appartenait et il se sentait chez lui sous le ciel étoilé.</span></span></span></em></p><p align="JUSTIFY"><em><span style="color: #000000;"> </span></em><em><span style="color: #000000;"><span style="font-family: 'Book Antiqua', serif;"><span style="font-size: large;">Il se souvenait avoir lu, quand il était jeune, une bande dessinée de Gébé où le héros, étant couché dans l'herbe et regardant les étoiles, se prenait pour la figure de proue du vaisseau spatial "Terre". Il avait admiré cette image et se sentait très proche de cette sentation. Il y a bien longtemps, quand il avait été étudiant, il avait fait des études de philosophie. Il se rappelait les grecs anciens, les stoïciens, Diogène, les stylistes et toutes ces écoles de pensée qu'il rapprochait des yogis indiens qui se promènent nus et couverts de cendres et sont capables de rester des années debouts sur une seule jambe. Il trouvait qu'après tout, ces courants philosophiques étaient tous originaires du même tronc commun, quelque part à l'ouest de l'Himalaya, de la même pensée polythéïste qui plaçait l'homme au sein de la nature en interaction avec les dieux et les fleurs, les étoiles et les animaux.</span></span></span></em></p><p align="JUSTIFY"><em><span style="color: #000000;"> </span></em><em><span style="color: #000000;"><span style="font-family: 'Book Antiqua', serif;"><span style="font-size: large;">Il écoutait les bruits de la forêt : le hululement régulier des chouettes qui se répondaient et qui était facile à identifier, mais aussi des tas d'autres bruits, des appels, des chuchotements, des frottements qui venaient de l'obscurité toute proche et qui lui disaient que la forêt avait oublié sa présence, ou au moins s'était habituée à lui. Tous ses sens étaient aux aguets ; il cherchait à se représenter toute cette vie qu'il entendait et qu'il ne pouvait voir. Il attendait : il pensait qu'un jour il ferait tellement partie de cet environnement que les animaux viendraient lui rendre visite et cesseraient de se cacher. A force d'écoute et de communion toujours la même chose se passait : au bout d'un moment il sentait son corps se dissoudre et seul le ciel existait. Il avait l'impression de parvenir à n'être qu'un pur esprit et à oublier ses contingences physiques. Il s'endormait. Alors la lune se voilait les yeux d'un masque de nuages et pour lui faisait l'obscurité.</span></span></span></em></p><p align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"> </span></p><p align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"> </span></p><p align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"> </span></p><p align="JUSTIFY"><em><span style="color: #000000;"> </span></em><em><span style="color: #000000;"><span style="font-family: 'Book Antiqua', serif;"><span style="font-size: large;">12/02/03</span></span></span></em><span style="color: #000000;"><span style="font-family: 'Book Antiqua', serif;"><span style="font-size: large;"> </span></span></span></p>
Pascal-Anthare DE SCHUYTERhttp://haut-parleur.hautetfort.com/about.htmlMoi m'dame !tag:haut-parleur.hautetfort.com,2017-11-13:59988662017-11-13T16:37:31+01:002017-11-13T16:37:31+01:00 Moi m'sieur ! Moi m'dame ! Moi m'sieur ! Moi m'dame ! Au fond de la...
<p>Moi m'sieur ! Moi m'dame !<br /> Moi m'sieur ! Moi m'dame !</p><p>Au fond de la classe<br /> Le mauvais élève se démenait</p><div class="text_exposed_show"><p>Moi m'sieur ! Moi m'dame !<br /> Moi m'sieur ! Moi m'dame !</p><p>Mais il n'était guère aimé des instituteurs<br /> Et était oublié au moment des douceurs</p></div>
Pascal-Anthare DE SCHUYTERhttp://haut-parleur.hautetfort.com/about.htmlL'âne sans nomtag:haut-parleur.hautetfort.com,2017-11-11:59982512017-11-11T21:37:35+01:002017-11-11T21:37:35+01:00 L'âne sans nom qui n'en peut mais de braire Et serait prêt à tout pour...
<p>L'âne sans nom qui n'en peut mais de braire</p><p>Et serait prêt à tout pour enfin plaire</p>
Pascal-Anthare DE SCHUYTERhttp://haut-parleur.hautetfort.com/about.htmlSNCFtag:haut-parleur.hautetfort.com,2017-11-04:59959722017-11-04T17:04:15+01:002017-11-04T17:04:15+01:00 Les sandwichs dans le train Ont toujours une odeur Qui...
<p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;" align="LEFT"><span style="font-size: medium;">Les sandwichs dans le train</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;" align="LEFT"><span style="font-size: medium;">Ont toujours une odeur</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;" align="LEFT"><span style="font-size: medium;">Qui n'appartient qu'à eux.</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;" align="LEFT"><span style="font-size: medium;">Ils sentent le renfermé</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;" align="LEFT"><span style="font-size: medium;">Et aussi le voyage;</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;" align="LEFT"><span style="font-size: medium;">Ils ont goût de poussière</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;" align="LEFT"><span style="font-size: medium;">Et souvenir de suie</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;" align="LEFT"><span style="font-size: medium;">Et c'est pour tous de même</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;" align="LEFT"><span style="font-size: medium;">Depuis les victuailles</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;" align="LEFT"><span style="font-size: medium;">Que grand mère envalise</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;" align="LEFT"><span style="font-size: medium;">Jusqu'au petit pain blême</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;" align="LEFT"><span style="font-size: medium;">Dans son papier conserve.</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;" align="LEFT"><span style="font-size: medium;">Petits pains ramollis</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;" align="LEFT"><span style="font-size: medium;">Au jambon dispersé</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;" align="LEFT"><span style="font-size: medium;">C'est par vous que vraiment </span></p><p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;" align="LEFT"><span style="font-size: medium;">On se sent voyager,</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;" align="LEFT"><span style="font-size: medium;">Pains de cérémonie</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;" align="LEFT"><span style="font-size: medium;">Que l'on mange sans faim</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;" align="LEFT"><span style="font-size: medium;">Uniquement parce que</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal;" align="LEFT"><span style="font-size: medium;">L'on sandwiche dans le train.</span></p>
Pascal-Anthare DE SCHUYTERhttp://haut-parleur.hautetfort.com/about.htmlCroiretag:haut-parleur.hautetfort.com,2017-11-03:59955382017-11-03T10:01:00+01:002017-11-03T10:01:00+01:00 On peut croire en Dieu On peut croire en soi On peut croire en...
<p>On peut croire en Dieu</p><p>On peut croire en soi</p><p>On peut croire en l'autre </p><p>Si on considère que Dieu est ce premier Grand Autre entrevu dans l'enfance on peut très bien comprendre que très jeune on puisse perdre la foi.</p>
Pascal-Anthare DE SCHUYTERhttp://haut-parleur.hautetfort.com/about.htmlPolitique et moraletag:haut-parleur.hautetfort.com,2017-11-03:59955372017-11-03T09:55:38+01:002017-11-03T09:55:38+01:00 Beaucoup de de gens croient parler politique alors qu'ils ne font que de la...
<p>Beaucoup de de gens croient parler politique alors qu'ils ne font que de la morale. Bien sûr, il y a de la morale dans la politique, mais pas seulement.</p><p>La politique étant l'art de gérer les affaires de la "cité" - et en particulier ses contradictions - le cynisme lui aussi est présent et nécessaire à la politique.</p><p>Quelle étrange chose qui partage cynisme et morale ...</p>
Pascal-Anthare DE SCHUYTERhttp://haut-parleur.hautetfort.com/about.htmlUne femme ...tag:haut-parleur.hautetfort.com,2017-10-26:59932722017-10-26T20:38:32+02:002017-10-26T20:38:32+02:00 J'ai rêvé d'une femme Dont les yeux auraient été Brillants comme le...
<p>J'ai rêvé d'une femme</p><p>Dont les yeux auraient été</p><p>Brillants comme le soleil</p><p>Dans des cheveux bleus comme le ciel</p><p>Ou noirs comme le désespoir</p><p>Ou blancs comme l'oubli</p><p> </p>
Pascal-Anthare DE SCHUYTERhttp://haut-parleur.hautetfort.com/about.htmlEnfin ...tag:haut-parleur.hautetfort.com,2017-10-22:59918572017-10-25T16:08:10+02:002017-10-22T21:41:00+02:00 Eh oui dit le poète C'est bien d'aimer me lire Mais au fond de mon...
<p style="margin-bottom: 0cm;">Eh oui dit le poète</p><p style="margin-bottom: 0cm;">C'est bien d'aimer me lire</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Mais au fond de mon être</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Je voudrais vous séduire</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Que me sert de paraître</p><p style="margin-bottom: 0cm;">De rimes et de mots</p><p style="margin-bottom: 0cm;">S'il n'y a d'émotion</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Où vous couriez vers moi</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Si votre âme est magique</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Je serai le gardien</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Des heures fantastiques</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Où vous vivrez au loin</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Des rêves héroïques</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Des destins incertains</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Enfin, regardez moi,</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Qui vous aime plus que moi</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Qui peut vous assurer</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Sans cesse des émois</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Et des désirs troublés</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Vous tenir dans ses bras</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Et ne plus vous lâcher</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Enfin, regardez moi</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Il n'y a plus que moi</p><p style="margin-bottom: 0cm;">A être assez fou</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Pour vouloir vous aimer</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Qui vous aime plus que moi ?</p>
Pascal-Anthare DE SCHUYTERhttp://haut-parleur.hautetfort.com/about.htmlRêvertag:haut-parleur.hautetfort.com,2017-10-22:59917292017-10-22T16:00:30+02:002017-10-22T16:00:30+02:00 Sans vouloir me vanter Si vous ne m'aimez pas J'ai quelques...
<p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Sans vouloir me vanter</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Si vous ne m'aimez pas</p><p style="margin-bottom: 0cm;">J'ai quelques qualités</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Dont la moindre n'est pas</p><p style="margin-bottom: 0cm;">De vouloir vous aimer</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Et de suivre vos pas</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Au moins par la pensée</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Si vous voulez me fuir</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Ne pourrez empêcher</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Mes yeux de vous sourire</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Mon âme de vous rêver</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Mon rêve de vous écrire</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Ce qui m'attache à vous</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Oui, vous qui me fuyez</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Fait qu'en dépit de tout</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Je ne peux oublier</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Ces jours où près de vous</p><p style="margin-bottom: 0cm;">J'ai eu l'heur de rêver</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Vivant, mon souvenir</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Vous avoir regardée</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Mon trouble et mon désir</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Vous avoir admirée</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Et de trop vous le dire</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Vous avoir effrayée</p>
Pascal-Anthare DE SCHUYTERhttp://haut-parleur.hautetfort.com/about.htmlQuelques vers plus loin ...tag:haut-parleur.hautetfort.com,2017-10-14:59891232017-10-21T10:26:46+02:002017-10-21T10:26:46+02:00 Un jour, en me levant, J'eu le sentiment de l'inutilité de la vie ;...
<p><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #1d2129;">Un jour, en me levant,</span><br /><span style="color: #1d2129;">J'eu le sentiment de l'inutilité de la vie ;</span><br /><span style="color: #1d2129;">Mais c'était trop tard,</span><br /><span style="color: #1d2129;">J'avais déjà vécu ...</span> </span></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #1d2129;"> ---------------------------------</span></span></span></p><p> </p><p><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #1d2129;">L'infinie tristesse nous brise et nous laisse sans voix</span></span></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #1d2129;">Le Souffle, cette brise jadis nous habita</span><br /><span style="color: #1d2129;">Fermez les écoutilles que l'eau ne rentre pas</span> </span></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #1d2129;"> ----------------------------</span></span></span></p><p> </p><p><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #1d2129;">L'expérience est mère de toutes les pensées</span><br /><span style="color: #1d2129;">Et disait l'autre "Je pense avec mes pieds"</span><br /><span style="color: #1d2129;">Sans eux je ne serais pas sur terre, vous vous en étonnez ?</span> </span></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #1d2129;"> ------------------------------</span></span></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #1d2129;">Et ce jour là je décidai</span><br /><span style="color: #1d2129;">De retirer tous mes habits</span><br /><span style="color: #1d2129;">Et de marcher nu comme un ver</span> </span></span></p>
Pascal-Anthare DE SCHUYTERhttp://haut-parleur.hautetfort.com/about.htmlJ'appelaistag:haut-parleur.hautetfort.com,2017-10-21:59913482017-10-21T10:25:49+02:002017-10-21T10:25:49+02:00 J'appelais du fond d'une tombe Le réveil avait été glacé Les bras...
<p>J'appelais du fond d'une tombe</p><p>Le réveil avait été glacé</p><p>Les bras serrés le long du corps</p><p>Je ne pouvais pas bouger</p><p>Et j'appelais, j'appelais, j'appelais ...</p>
Pascal-Anthare DE SCHUYTERhttp://haut-parleur.hautetfort.com/about.htmlEn forêttag:haut-parleur.hautetfort.com,2017-10-21:59912712017-10-21T14:00:45+02:002017-10-21T00:05:00+02:00 ...
<p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"> Je m'en souviens comme si c'était hier.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> Je me réveillai au milieu de la nuit dans une forêt. Nous étions en hiver, mais il ne faisait pas froid. Je savais que c'était l'hiver car il n'y avait pas de feuilles aux branches des arbres. Je n'étais jamais allé dans une forêt, mais je savais que c'en était une car j'en avais déjà vu dans des livres. La lune qui brillait dans le ciel donnait une lumière sombre qui avait du mal à éclairer le sol.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> Je failli dire "où suis-je ?" mais je me retins. J'ai toujours eu une peur horrible du ridicule et malgré mon jeune âge cette réflexion me parut beaucoup trop littéraire au vu de ma situation.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> Je regardai autour de moi. Je ne voyais pas grand chose en fait. Je n'entendais aucun bruit non plus. Quelle direction aurais-je dû prendre ? Toutes pour moi étaient pareilles. En plus je me souvins avoir entendu dire – mais par qui ? - que quand on se perdait en forêt on tournait en rond et qu'on revenait immanquablement sur ses pas. Peut-être que si j'essayais de tourner en rond réussirais-je à aller tout droit ? Mais comment en être sûr ? De plus en plus j'avais le sentiment d'être plongé au coeur d'un mystère insondable dont on n'arrive pas à trouver la moindre extrémité. Comment dérouler un fil si on n'en tient pas le bout ?</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> Au bout d'un moment je me dis que j'étais dans un rêve. "C'est ça pensai-je, un rêve et je vais bientôt me réveiller !"</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> Mais rien ne se passait ; j'attendais mais rien ne se passait.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> Et puis, au bout d'un certain temps je commençai à distinguer quelque chose. Ce n'était pas une forme, mais plutôt une petite lumière qui vibrait et tintait légèrement. La chose s'approcha de moi. J'entendis une petite voix cristalline me demander qui j'étais.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> - Je suis perdu lui dis-je, aidez moi</p><p style="margin-bottom: 0cm; page-break-before: auto;"> - Je vois que tu es perdu me dit la petite voix, mais je te demande qui tu es.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> - Je suis "Mon petit chéri" répondis-je, mais je ne sais pas où je suis, je suis perdu ...</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> - Oh, mon petit chéri, dit la voix comme c'est triste ... Je pense que tu es un petit homme, c'est très embêtant !</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> - Pourquoi, lui demandai-je, pourquoi est-ce embêtant ?</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> - Eh bien, dit la voix, nous les fées n'allons jamais dans le monde des hommes, ils ne sont pas très gentils avec nous ; et nous n'aimons pas non plus qu'ils viennent dans notre forêt ...</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> - Aidez moi, lui dis-je ; j'aime les fées, j'en ai déjà vu dans des livres. Je ne suis pas méchant. Ma maman m'appelle toujours "mon petit chéri " parce que je ne suis pas méchant.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> - Je vais essayer de t'aider dit la fée. Il y a un campement là bas, à quelques heures de marche, où il y a des hommes avec qui je fais du commerce de temps en temps.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> - Ils vont pouvoir me ramener à la maison ? Demandai-je</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> - Certainement, certainement ; ils ont l'habitude tu verras, ce sont des marchands d'enfants.</p>
Pascal-Anthare DE SCHUYTERhttp://haut-parleur.hautetfort.com/about.htmlamourtag:haut-parleur.hautetfort.com,2017-10-20:59912622017-10-20T23:00:46+02:002017-10-20T23:00:46+02:00 Le besoin de l'autre Voudrait s'appeler amour Réciprocité
<p>Le<strong> besoin de l'autre <br /></strong></p><p>Voudrait s'appeler amour</p><p>Réciprocité</p>
Pascal-Anthare DE SCHUYTERhttp://haut-parleur.hautetfort.com/about.htmlJ'avançaistag:haut-parleur.hautetfort.com,2017-10-20:59911572017-10-20T15:41:13+02:002017-10-20T15:41:13+02:00 J'avancais dans la nuit Guidé par une étoile Redoutant...
<p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: 'times new roman', 'new york', times, serif;"><span style="font-size: medium;">J'avancais dans la nuit</span></span></span></p><div id="yiv9224663938yMail_cursorElementTracker_1501208185979" dir="LTR"><p>Guidé par une étoile</p></div><div id="yiv9224663938yMail_cursorElementTracker_1501208238027" dir="LTR"><p>Redoutant les nuages</p></div><p>Qui me cachaient le ciel</p>
Pascal-Anthare DE SCHUYTERhttp://haut-parleur.hautetfort.com/about.htmlPoèmes ...tag:haut-parleur.hautetfort.com,2017-10-20:59911562017-10-20T15:57:31+02:002017-10-20T15:38:00+02:00 Poème de l'espérance Poème du désespoir De vous ma dépendance Me...
<p>Poème de l'espérance</p><p>Poème du désespoir</p><p>De vous ma dépendance</p><p>Me montre le miroir</p>
Pascal-Anthare DE SCHUYTERhttp://haut-parleur.hautetfort.com/about.htmlLe dos tournétag:haut-parleur.hautetfort.com,2017-10-20:59911552017-10-20T15:37:20+02:002017-10-20T15:37:20+02:00 Le dos tourné il s'éloignait Inconscient du regard Brouillé qui le...
<p>Le dos tourné il s'éloignait</p><p>Inconscient du regard</p><p>Brouillé qui le suivait</p>
Pascal-Anthare DE SCHUYTERhttp://haut-parleur.hautetfort.com/about.htmlConte d'hivertag:haut-parleur.hautetfort.com,2017-10-20:59911502017-10-20T15:24:02+02:002017-10-20T15:07:00+02:00 Conte d'hiver ...
<p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="CENTER"><em><span style="color: #000000;"><span style="font-family: 'Book Antiqua';"><span style="font-size: large;">Conte d'hiver</span></span></span></em></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"><em><span style="color: #000000;"><span style="font-family: 'Book Antiqua';"><span style="font-size: large;">C'était hier. J'étais allé faire un tour à la plage histoire de respirer quelques minutes le vent glacé qui soufflait du nord. Du haut de la dune, de là où s'arrêtait la route, je voyais les rouleaux gris de la marée qui montait et envahissait cette grève mélangée de sables et de vases qui s'étend depuis Saint Jean jusqu'au fond de la baie. Sur le bord de la plage on voyait des traces de chevaux qui étaient venus s'entraîner là, plus tôt dans la matinée et que l'on faisait galoper dans le sable mou pour leur fortifier les membres. </span></span></span></em></p><p align="JUSTIFY"><em><span style="color: #000000;"> <span style="font-family: 'Book Antiqua';"><span style="font-size: large;">J'enfilai une paire de bottes en caoutchouc que je gardais toujours dans le coffre de la voiture et je descendis vers l'eau. J'aime l'eau ; comme il y a des incendiaires qui sont fascinés par le feu, je suis fasciné par l'eau. Je n'ai jamais provoqué d'inondation mais chaque fois que je vois des prés envahis par une rivière je suis en extase devant la beauté du spectacle. Le moindre étang, la vue d'un canal, le cours sinueux d'une rivière sont des images qui me ravissent ; alors la mer, cette étendue vivante, magique et d'une force incommensurable, je pourrais rester des heures à la regarder, à l'écouter, la sentir. </span></span></span></em></p><p align="JUSTIFY"><em><span style="color: #000000;"><span style="font-family: 'Book Antiqua';"><span style="font-size: large;">La marée montait rapidement. Les petites vagues frisées d'écume courraient les unes après les autres et cherchaient les moindres creux de ruissellement dans lesquels elles pourraient avancer encore un peu plus vite. Souvent on dit que dans la Baie la marée avance à la vitesse d'un cheval au galop ; ce n'est jamais vrai et c'est sans doute quelque poète à la recherche d'une image forte qui est à l'origine de cette légende que les habitants des villages côtiers se plaisent à répéter pour impressioner les touristes. Néanmoins c'est toujours une vision étonnante que cette masse d'eau qui parait sans limite et se déplace sans cesse avec une régularité d'horloge.</span></span></span></em></p><p align="JUSTIFY"><em><span style="color: #000000;"><span style="font-family: 'Book Antiqua';"><span style="font-size: large;">Soudain je vis une forme sombre qui bougeait lentement entre deux eaux à quelques dizaines de mètres de moi. Je pensais tout de suite à un baigneur à cause de la forme allongée et de la masse du corps que j'entrevoyais de loin, mais je réfléchis que ce n'était pas possible en cette saison ; cela devait être une sorte de gros poisson qui s'était aventuré en ces eaux peu profondes. Je suis habitué à voir des phoques dans la Baie, soit lors de mes promenades en bateau, soit directement depuis le rivage quand ils viennent pêcher en certains endroits. On voit en général surgir une tête ronde qui regarde autour d'elle avec un air étonné, inspecte le paysage et se donne le temps de respirer avant une nouvelle plongée. Mais on ne voit jamais le corps des phoques s'ils ne sont pas étendus sur le sable à se reposer. Là, manifestement, ce n'en était pas un ; c'était d'ailleurs un plus gros animal dont la présence était complètement inhabituelle dans la région. L'eau, qui menaçait de passer par dessus mes bottes à chaque vague, m'empêchait d'approcher plus près, mais l'animal lui même venait inexorablement vers le rivage et au bout d'un moment je vis clairement qu'il s'agissait d'une sorte de dauphin.</span></span></span></em></p><p align="JUSTIFY"><em><span style="color: #000000;"> <span style="font-family: 'Book Antiqua';"><span style="font-size: large;">J'avais souvent vu à la télévision des reportages sur ces cétacés qui, pris d'une sorte de folie ou désorientés par un parasite ou une maladie qui les privait de leur sens de l'orientation, se jetaient sur les plages et allaient ainsi à une mort certaine. Parfois, des volontaires qui se trouvaient là réussissaient, à force de d'entêtement et de persuasion à les faire rebrousser chemin et repartir vers le large. Cela réussisait rarement, mais parfois cela marchait ; il suffisait peut-être de temps en temps d'une intervention extérieure pour que leurs sens reviennent, un peu comme ces très jeunes enfants victimes d'un cauchemard contre lequel les parents ne peuvent rien faire et que la simple venue d'un médecin suffit à appaiser. Je m'avançais vers l'animal afin de tout tenter pour lui venir en aide. Je sentis aussitôt l'eau glacée envahir mes bottes et remonter le long de mon pantalon jusqu'à mi-cuisse. </span></span></span></em></p><p align="JUSTIFY"><em><span style="color: #000000;"> <span style="font-family: 'Book Antiqua';"><span style="font-size: large;">C'est en février que la mer est la plus froide, qu'elle a perdu lentement toute la chaleur quelle avait emmagasiné pendant la belle saison et qu'elle n'a pas encore vu de belles journées qui lui permettraient de se réchauffer. De surcroît, le vent du nord qui soufflait était glacial et je compris très vite que je ne pourrais pas rester longtemps dans cette position. Je m'approchai du dauphin jusqu'à le toucher et me frottai contre lui afin de lui faire sentir ma présence. Il se tourna sur le côté et je vis un petit oeil étonné qui me regardait. Il n'était pas effrayé et je ne sentais pas non plus en lui d'agressivité. Je le carressai un peu puis, le prenant à bras le corps, j'essayai de le faire changer de direction. L'animal se débattit et m'échappa en un seul coup de queue. Il se rapprochait de plus en plus du rivage. Je revins près de lui et tentai, en faisant obstacle de mon corps, de lui interdire le chemin de la plage. Il était vigoureux et je dû bientôt entamer une lutte au corps à corps pour tenter de le faire changer de direction. Vu le peu de profondeur de l'eau à l'endroit où nous étions son ventre devait certainement toucher le sable ce qui lui ôtait une partie de sa force et m'aidait dans mon travail ; mais la mer était toujours en train de monter et le front où nous menions cette lutte pacifique reculait sans cesse. Je pensai que tant que nous serions à marée montante j'aurais une chance de lui faire rebrousser chemin, mais que dès que le flux s'inverserait il serait beaucoup trop lourd pour que je puisse faire quelque chose s'il arrivait à s'échouer sur la grève. Je n'avais pas non plus le temps d'aller chercher de l'aide : quitter la plage, aller à ma voiture qui se trouvait à près d'un kilomètre et de là au village où il me faudrait encore trouver des gens disponibles et intéressés au sauvetage d'un dauphin, ce n'était même pas la peine d'y songer. Encore en été il y aurait eu des touristes ou des vacanciers qui auraient été heureux de venir me prêter main forte dans cette aventure, mais à cette heure ci, en cette saison, il ne restait au bourg que des personnes agées qui auraient été incapables de la moindre aide quelle que fut leur bonne volonté. J'étais seul, irrémédiablement seul dans cette lutte contre la mort de cet animal obstiné qui s'entêtait à se jeter sur la plage. Je commençais à greloter et à me demander si ce que je faisais n'était pas complètement vain devant la volonté qu'affichait le dauphin. Mais chaque minute était une minute de gagnée et si je réussissais à suffisament l'agacer il finirait peut-être par repartir dans l'autre sens. Soudain je vis avec effroi que la mer avait céssé de monter. Encore quelques instants et elle entamerait son reflux et c'en serait alors fini de ce noble poisson si je n'avais pas réussi à lui faire faire demi-tour. Je redoublai d'efforts pour l'empêcher de s'échouer et le maintenir dans l'eau. C'était un travail exténuant dans cette mer gelée. J'étais maintenant entièrement trempé, j'avais l'impression que mille aiguilles me pénétraient le corps et je commençais à sentir un grand froid intérieur qui me disait clairement que je ne pourrais pas continuer longtemps à rester ainsi dans l'eau. Je sentais venir le vent désolé de la défaite en même temps que mes forces commençaient à m'abandonner. </span></span></span></em></p><p align="JUSTIFY"><em><span style="color: #000000;"> <span style="font-family: 'Book Antiqua';"><span style="font-size: large;">Soudain j'entendis des claquements secs et répétés qui venaient du large. Je levai la tête et je vis, à quelques dizaines de mètres de là, encore en eau suffisament profonde, un deuxième cétacé qui venait vers moi. Mais celui ci n'avait pas du tout le même comportement calme et résolu. Au contraire, il allait et venait le long de la plage sans s'approcher trop du rivage et lançait des appels affolés en faisant claquer son bec et en poussant de petits cris pointus. Que se passa-t-il alors réellement dans l'esprit de mon dauphin ? Je l'ignore, mais dès ce moment là il marqua une hésitation dans les mouvements qu'ils faisait pour échapper à ma prise. Il était lourd, et je ne réussissais pas véritablement à le tirer du sable pour le refouler vers le large, mais de lui même, en quelques soubressauts, il regagna la mer et rejoignit son congenère qui l'appelait. Je les vis se frotter amoureusement l'un contre l'autre pendant quelques instants puis ils disparurent dans les vagues sans plus se retourner. </span></span></span></em></p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"> </p><p align="JUSTIFY"><em><span style="color: #000000;"><span style="font-family: 'Book Antiqua';"><span style="font-size: large;">7/2/03</span></span></span></em></p>
Pascal-Anthare DE SCHUYTERhttp://haut-parleur.hautetfort.com/about.htmlUne lamentable histoire !tag:haut-parleur.hautetfort.com,2017-10-19:59909142017-10-19T22:10:21+02:002017-10-19T22:09:00+02:00 Une lamentable histoire ! Au XVIII° siècle il y avait un brave homme...
<p>Une lamentable histoire !</p><p>Au XVIII° siècle il y avait un brave homme nommé Robinson marié à une femme fort volage. Il ne s'en rendait pas compte et comme il était très amoureux de sa femme qui était très jolie il ne s'en éloignait jamais beaucoup. Ceci ne faisait pas les affaires de la belle : elle aimait bien son mari qu'elle trouvait très gentil, mais comme il était passablement plus âgé qu'elle, elle cherchait sans cesse des stratagèmes pour l'éloigner un peu et s'acoquiner avec de jeunes galants.<br /> Un jour, la jeune femme, qui s'appelait Zoé, dit à son mari :<br /> " Écoute Robinson, je sais qu'il y a un pays dans les mers du sud où l'on trouve des perles à foison et où il y a des cailloux d'or qui jonchent les rues. J'ai appris que demain un bateau partait pour ce pays merveilleux. Je voudrais que tu t'y embarques pour me rapporter un plein coffre de ces joyaux, que je sois la plus belle quand nous allons danser ..."<br /> Le brave homme qui aimait sa chère Zoé n'hésita pas une seconde et s'embarqua dès le lendemain. Il naviguèrent plusieurs semaines puis un jour le bateau fut pris dans une tempête et sombra en se brisant sur un récif alors qu'il cherchait à se réfugier à l'abri du vent derrière un ilot rocheux. Robinson réussit à s'accrocher à des planches qui dérivaient et au bout de quelques heures s'échoua sur une ile déserte. Il vit que tous ses compagnons avaient disparu. <br /> Il resta là plusieurs années avant d'être enfin retrouvé et vécu des aventures extraordinaires qu'il serait trop long de raconter ici.<br /> Je voudrais juste souligner la morale de cette lamentable histoire :<br /> Tout cela arriva parce que Robinson cru Zoé ....</p>
Pascal-Anthare DE SCHUYTERhttp://haut-parleur.hautetfort.com/about.htmlParler / discutertag:haut-parleur.hautetfort.com,2017-10-18:59905042017-10-18T17:27:04+02:002017-10-18T17:27:04+02:00 Parler / discuter A priori ces deux mots se réfèrent à la...
<p align="CENTER"><span style="font-size: 12pt;">Parler / discuter</span></p><p align="CENTER"> </p><p align="LEFT"><span style="font-size: 12pt;">A priori ces deux mots se réfèrent à la même chose. Il s'agit d'actes de parole prononcés avec des interlocuteurs.</span></p><p align="LEFT"><span style="font-size: 12pt;">Et pourtant :</span></p><p align="LEFT"><span style="font-size: 12pt;">Une discussion peut réunir deux ou plusieurs interlocuteurs qui "discutent" de choses qu'ils ne connaissent pas forcément à titre personnel. Cela peut-être une information entendue par hasard dans un café ou à la télévision, il peut s'agir de sport ou de politique, de souvenirs de vacances ou de météo, etc etc. On peut même discuter de choses sérieuses sans les connaître, uniquement parce-qu’on en a "entendu parler" et qu'on se rallie à une opinion. En général ce sont des opinions de "colportage" assez superficielles. Il peut même y avoir certaines personnes qui s'expriment, et d'autres qui ne disent rien. Ce genre de discussion crée un effet de groupe et une zone affective impersonnelle mais englobante.</span></p><p align="LEFT"><span style="font-size: 12pt;">Au contraire, "parler" se fait rarement à plus de deux. On parle de soi à l'autre mais on ne dit pas forcément tout. Il ne s'agit plus d'opinions mais plutôt de confidences ou d'échange d'expériences. Il y a là aussi une zone affective basée sur la parole et l'échange qui est commune aux deux, mais par contre elle ne les englobe pas ; elle reste limitée à leur sujet (zone) d'échange et il n'y a pas d'effet de groupe.</span></p>
Pascal-Anthare DE SCHUYTERhttp://haut-parleur.hautetfort.com/about.htmlLettre ouverte à monsieur le président de la Républiquetag:haut-parleur.hautetfort.com,2017-10-16:59894812017-10-16T03:17:41+02:002017-10-16T03:17:41+02:00 Monsieur le président de la...
<p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: medium;">Monsieur le président de la république,</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: medium;">Un problème me préoccupe depuis quelques temps et je tiens à vous en faire part, à vous qui n'êtes ni de droite ni de gauche et en même temps à la fois de droite et de gauche.</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: medium;">Comme vous l'avez peut-être compris, les notions de "droite" et de "gauche", qui existent depuis le dix-neuvième siècle, correspondent à l'endroit où on s’assoit – avec ses amis – à l'assemblée nationale. On peut être au centre, à gauche ou à l'extrême gauche ou encore à droite ou à l'extrême droite. Fut un temps on a parlé aussi de montagne, de marais et que sais-je encore.</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: medium;">Tout cela n'a pas grand sens. Vous conviendrez avec moi que l'endroit où l'on s'assoit ne détermine pas des idées, mais au plus des amitiés. Les idées on les acquiert après, en général grâce à ses amis. </span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: medium;">En fait, tout cela provient d'une aberration architecturale. C'est parce-que l'Assemblée Nationale est un hémicycle et il n'y a pas moyen de faire autrement ...</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: medium;">Et pourtant ...</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: medium;">Imaginez un peu, monsieur le président, si au lieu d'être un hémicycle, l'Assemblée nationale était une rotonde ...</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: medium;">Pour le coup, on pourrait vraiment dire que les extrêmes se touchent !</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: medium;">Et puis au lieu d'affirmer bêtement que l'on est de droite ou de gauche, il faudrait apprendre à se déterminer de manière dialectique par rapport à des idées !</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: medium;">J'explique :</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: medium;">Il faudrait par exemple se dire :</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: medium;">La propriété privée, je suis pour ou je suis contre ?</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: medium;">La libre entreprise, je suis pour ou je suis contre ?</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: medium;">La liberté d'association, je suis pour ou je suis contre ?</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: medium;">Et ainsi de suite, chaque question peut être envisagée.</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: medium;">Bien sûr, cela obligerait à réfléchir.</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: medium;">Peut-être n'est-ce pas souhaitable ? Peut-être après tout vaut-il mieux rester comme ça ? Encore une fois, chacun pourra donner sa réponse. Je crois moi que cette réforme pourrait être extrêmement profitable à l'avancement de la République.</span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: medium;">Qu'en pensez vous monsieur le président ?</span></p>
Pascal-Anthare DE SCHUYTERhttp://haut-parleur.hautetfort.com/about.htmlHaïkus, livraison du jourtag:haut-parleur.hautetfort.com,2017-10-15:59893852017-10-15T17:21:35+02:002017-10-15T17:21:35+02:00 Et ainsi l'été Que j'avais tant attendu...
<div class="" data-block="true" data-editor="10kgi" data-offset-key="ff4cr-0-0"><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="ff4cr-0-0"><span class="_ttu" data-offset-key="ff4cr-0-0"><span class="_63ey" data-text="true">Et ainsi l'été </span></span></div></div><div class="" data-block="true" data-editor="10kgi" data-offset-key="4i2vt-0-0"><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="4i2vt-0-0"><span class="_ttu" data-offset-key="4i2vt-0-0"><span class="_63ey" data-text="true">Que j'avais tant attendu </span></span></div></div><div class="" data-block="true" data-editor="10kgi" data-offset-key="5okkf-0-0"><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="5okkf-0-0"><span class="_ttu" data-offset-key="5okkf-0-0"><span class="_63ey" data-text="true">Est déjà passé </span></span></div></div><div class="" data-block="true" data-editor="10kgi" data-offset-key="fnm5n-0-0"><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="fnm5n-0-0"><span class="_ttu" data-offset-key="fnm5n-0-0"> </span></div></div><div class="" data-block="true" data-editor="10kgi" data-offset-key="b2fhs-0-0"><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="b2fhs-0-0"><span class="_ttu" data-offset-key="b2fhs-0-0"><span class="_63ey" data-text="true"> ----------</span></span></div></div><div class="" data-block="true" data-editor="10kgi" data-offset-key="a2gda-0-0"><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="a2gda-0-0"><span class="_ttu" data-offset-key="a2gda-0-0"> </span></div></div><div class="" data-block="true" data-editor="10kgi" data-offset-key="9of2e-0-0"><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="9of2e-0-0"><span class="_ttu" data-offset-key="9of2e-0-0"><span class="_63ey" data-text="true">Et bientôt les oies </span></span></div></div><div class="" data-block="true" data-editor="10kgi" data-offset-key="158lm-0-0"><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="158lm-0-0"><span class="_ttu" data-offset-key="158lm-0-0"><span class="_63ey" data-text="true">Du grand nord arriveront </span></span></div></div><div class="" data-block="true" data-editor="10kgi" data-offset-key="65vpg-0-0"><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="65vpg-0-0"><span class="_ttu" data-offset-key="65vpg-0-0"><span class="_63ey" data-text="true">Et leurs cris perçants </span></span></div></div><div class="" data-block="true" data-editor="10kgi" data-offset-key="5s2ll-0-0"><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="5s2ll-0-0"><span class="_ttu" data-offset-key="5s2ll-0-0"> </span></div></div><div class="" data-block="true" data-editor="10kgi" data-offset-key="36nb8-0-0"><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="36nb8-0-0"><span class="_ttu" data-offset-key="36nb8-0-0"><span class="_63ey" data-text="true"> ----------</span></span></div></div><div class="" data-block="true" data-editor="10kgi" data-offset-key="9jre7-0-0"><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="9jre7-0-0"><span class="_ttu" data-offset-key="9jre7-0-0"><span class="_63ey" data-text="true">L'hiver enterrée </span></span></div></div><div class="" data-block="true" data-editor="10kgi" data-offset-key="cmft3-0-0"><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="cmft3-0-0"><span class="_ttu" data-offset-key="cmft3-0-0"><span class="_63ey" data-text="true">Mais son souvenir en moi </span></span></div></div><div class="" data-block="true" data-editor="10kgi" data-offset-key="dpse0-0-0"><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="dpse0-0-0"><span class="_ttu" data-offset-key="dpse0-0-0"><span class="_63ey" data-text="true">Je m'appelle Orphée </span></span></div></div><div class="" data-block="true" data-editor="10kgi" data-offset-key="of8t-0-0"><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="of8t-0-0"><span class="_ttu" data-offset-key="of8t-0-0"> </span></div></div><div class="" data-block="true" data-editor="10kgi" data-offset-key="593h4-0-0"><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="593h4-0-0"><span class="_ttu" data-offset-key="593h4-0-0"><span class="_63ey" data-text="true"> ------------</span></span></div></div><div class="" data-block="true" data-editor="10kgi" data-offset-key="cvdil-0-0"><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="cvdil-0-0"><span class="_ttu" data-offset-key="cvdil-0-0"><span class="_63ey" data-text="true">Les oiseaux chantaient </span></span></div></div><div class="" data-block="true" data-editor="10kgi" data-offset-key="djq7e-0-0"><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="djq7e-0-0"><span class="_ttu" data-offset-key="djq7e-0-0"><span class="_63ey" data-text="true">Mais en hiver déchantaient </span></span></div></div><div class="" data-block="true" data-editor="10kgi" data-offset-key="dseo7-0-0"><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="dseo7-0-0"><span class="_ttu" data-offset-key="dseo7-0-0"><span class="_63ey" data-text="true">Petits corps gelés </span></span></div></div><div class="" data-block="true" data-editor="10kgi" data-offset-key="4enme-0-0"><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="4enme-0-0"><span class="_ttu" data-offset-key="4enme-0-0"> </span></div></div><div class="" data-block="true" data-editor="10kgi" data-offset-key="3okjl-0-0"><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="3okjl-0-0"><span class="_ttu" data-offset-key="3okjl-0-0"><span class="_63ey" data-text="true"> -----------</span></span></div></div><div class="" data-block="true" data-editor="10kgi" data-offset-key="qtjh-0-0"><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="qtjh-0-0"><span class="_ttu" data-offset-key="qtjh-0-0"><span class="_63ey" data-text="true">S'il eût tant d'échecs </span></span></div></div><div class="" data-block="true" data-editor="10kgi" data-offset-key="6k63n-0-0"><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="6k63n-0-0"><span class="_ttu" data-offset-key="6k63n-0-0"><span class="_63ey" data-text="true">C'est d'avoir trop travaillé </span></span></div></div><div class="" data-block="true" data-editor="10kgi" data-offset-key="5d4ht-0-0"><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="5d4ht-0-0"><span class="_ttu" data-offset-key="5d4ht-0-0"><span class="_63ey" data-text="true">Surtout en été </span></span></div></div><div class="" data-block="true" data-editor="10kgi" data-offset-key="rn01-0-0"><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="rn01-0-0"><span class="_ttu" data-offset-key="rn01-0-0"> </span></div></div><div class="" data-block="true" data-editor="10kgi" data-offset-key="4bp5h-0-0"><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="4bp5h-0-0"><span class="_ttu" data-offset-key="4bp5h-0-0"><span class="_63ey" data-text="true"> -----------</span></span></div></div><div class="" data-block="true" data-editor="10kgi" data-offset-key="apdj7-0-0"><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="apdj7-0-0"><span class="_ttu" data-offset-key="apdj7-0-0"><span class="_63ey" data-text="true">La santé ça va </span></span></div></div><div class="" data-block="true" data-editor="10kgi" data-offset-key="5c23c-0-0"><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="5c23c-0-0"><span class="_ttu" data-offset-key="5c23c-0-0"><span class="_63ey" data-text="true">Mais il va beaucoup moins bien </span></span></div></div><div class="" data-block="true" data-editor="10kgi" data-offset-key="662nm-0-0"><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="662nm-0-0"><span class="_ttu" data-offset-key="662nm-0-0"><span class="_63ey" data-text="true">Mon coeur en hiver </span></span></div></div><div class="" data-block="true" data-editor="10kgi" data-offset-key="48sci-0-0"><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="48sci-0-0"><span class="_ttu" data-offset-key="48sci-0-0"> </span></div></div><div class="" data-block="true" data-editor="10kgi" data-offset-key="4u9f7-0-0"><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="4u9f7-0-0"><span class="_ttu" data-offset-key="4u9f7-0-0"><span class="_63ey" data-text="true"> -------</span></span></div></div><div class="" data-block="true" data-editor="10kgi" data-offset-key="82o1b-0-0"><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="82o1b-0-0"><span class="_ttu" data-offset-key="82o1b-0-0"><span class="_63ey" data-text="true">Poèmes d'amour </span></span></div></div><div class="" data-block="true" data-editor="10kgi" data-offset-key="886tb-0-0"><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="886tb-0-0"><span class="_ttu" data-offset-key="886tb-0-0"><span class="_63ey" data-text="true">Espérance printanière </span></span></div></div><div class="" data-block="true" data-editor="10kgi" data-offset-key="49sof-0-0"><div class="_1mf _1mj" data-offset-key="49sof-0-0"><span class="_ttu" data-offset-key="49sof-0-0"><span class="_63ey" data-text="true">Vous vivrez toujours</span></span></div></div>
Pascal-Anthare DE SCHUYTERhttp://haut-parleur.hautetfort.com/about.htmlQuelques vers moulus de manière plus ou moins finetag:haut-parleur.hautetfort.com,2017-10-15:59893172017-10-15T11:03:00+02:002017-10-15T11:03:00+02:00 Elle s'appelait Rivière de perles Et son sourire était étincelant J'ai...
<p>Elle s'appelait Rivière de perles<br /> Et son sourire était étincelant<br /> J'ai refermé mes yeux sur elle<br /> Et j'ai souri comme un enfant</p><p> ----------</p><p>Il parlait aux tribus du désert<br /> Le silence écoutait ses paroles<br /> Et le vent les portait à la mer</p><p> -------</p>
Pascal-Anthare DE SCHUYTERhttp://haut-parleur.hautetfort.com/about.htmlHolà, de l'ordre !tag:haut-parleur.hautetfort.com,2017-10-15:59892272017-10-15T10:51:24+02:002017-10-15T03:40:00+02:00 Holà, de l'ordre ! Qui était là d'abord ? Mettez vous bien en rangs !...
<p style="margin-bottom: 0cm;">Holà, de l'ordre !</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Qui était là d'abord ?</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Mettez vous bien en rangs !</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Les uns derrière les autres,</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Comme de bons apôtres !</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Toi, toi, puis toi !</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Qui était derrière toi ?</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Qui était devant toi ?</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Comment, tu ne sais pas ?</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Les idées, les pensées,</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Les nuages d'orage</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Les sourires d'enfants sages</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Les pulsions impérieuses</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Et les envies furieuses</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Mettez vous tous en rangs !</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Vous passerez par là</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Et non pas à côté,</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Le passage est étroit !</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Comment tu ne sais pas ?</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Qui était derrière toi ?</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Qui était devant toi ?</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Le passage est étroit</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Par le mince filet</p><p style="margin-bottom: 0cm;">De l'encre sur le papier,</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Il n'y a pas d'aventure</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Pour être en écriture</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Il faut être ordonné !</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Voila ma belle,</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Pour avoir demandé à me lire</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Vous ne pourrez empêcher</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Des pitreries littéraires</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Qui n'auront d'autre but</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Que de vouloir vous plaire ...</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Vous en prenez le risque ?</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Hélas, je sais écrire</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Et le risque est bien grand</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Que je veuille vous séduire ...</p>
Pascal-Anthare DE SCHUYTERhttp://haut-parleur.hautetfort.com/about.htmlQuelques vers plus loin ...tag:haut-parleur.hautetfort.com,2017-10-14:59891272017-10-14T15:38:28+02:002017-10-14T15:38:28+02:00 Un jour, en me levant, J'eu le sentiment de l'inutilité de la vie ;...
<p><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #1d2129;">Un jour, en me levant,</span><br /><span style="color: #1d2129;">J'eu le sentiment de l'inutilité de la vie ;</span><br /><span style="color: #1d2129;">Mais c'était trop tard,</span><br /><span style="color: #1d2129;">J'avais déjà vécu ...</span> </span></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;">-------------------------</span></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #1d2129;">L'infinie tristesse nous brise et nous laisse sans voix</span><br /><span style="color: #1d2129;">Le Souffle, cette brise jadis nous habita</span><br /><span style="color: #1d2129;">Fermez les écoutilles que l'eau ne rentre pas</span> </span></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;">------------------------</span></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #1d2129;">L'expérience est mère de toutes les pensées</span><br /><span style="color: #1d2129;">Et disait l'autre "Je pense avec mes pieds"</span><br /><span style="color: #1d2129;">Sans eux je ne serais pas sur terre, vous vous en étonnez ?</span> </span></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;">--------------------------------</span></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #1d2129;">Et ce jour là je décidai</span><br /><span style="color: #1d2129;">De retirer tous mes habits</span><br /><span style="color: #1d2129;">Et de marcher nu comme un ver</span> </span></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;">----------------------------------</span></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #1d2129;">Une amitié fusionnelle</span><br /><span style="color: #1d2129;">Qui ne redoute pas les caresses sensuelles</span><br /><span style="color: #1d2129;">Ça doit être cela l'amour ...</span> </span></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;">-------------------------------------</span></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #1d2129;">Rencontrer quelqu'un, c'est toujours par hasard. </span><br /><span style="color: #1d2129;">A quelques seconde près on passe sans se voir, sans se parler, sans s'étonner. </span><br /><span style="color: #1d2129;">On peut tourner la tête du mauvais côté, parler à quelqu'un d'autre ou être renfermé.</span><br /><span style="color: #1d2129;">Rencontrer quelqu'un c'est toujours par hasard et le hasard peut nous dire que cette rencontre là est la plus importante, la plus déterminante que l'on ait jamais fait.</span><br /><span style="color: #1d2129;">Alors, il ne faut plus laisser faire le hasard, il faut forcer le destin.</span> </span></span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;">----------------------------------</span></span></p><p><span style="color: #1d2129;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;">"J'aurais aimé qu'une femme libre vienne à moi guidée par sa liberté. Mais dans mon pays il n'y a que des femmes soumises qu'on achète à leur famille. Dix femmes de mon pays ne valent pas une anglaise ou une américaine, voire même une française.<br />Vive le M.L.F. !"</span></span></span></p><p><span style="color: #1d2129;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;">Achintya Ganipour, rajah de Marrahpoustra</span></span></span></p><p> --------------------------------</p><p><span style="color: #1d2129;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;">Monsieur de Lamartine,</span></span></span></p><p align="LEFT"> </p><p align="LEFT"><span style="color: #1d2129;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;">J'ai grand reproche à vous faire.</span></span></span></p><p align="LEFT"><span style="color: #1d2129;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;">Je tombais du lit, ce matin</span></span></span></p><p align="LEFT"><span style="color: #1d2129;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;">Quand le temps suspendit son vol</span></span></span></p><p align="LEFT"><span style="color: #1d2129;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;">Étonné, je cherchais</span></span></span></p><p align="LEFT"><span style="color: #1d2129;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;">Où se trouvait le sol</span></span></span></p><p align="LEFT"> </p><p align="LEFT"><span style="color: #1d2129;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;">Et c'est comme ça que je suis arrivé en retard au boulot !</span></span></span></p><p align="LEFT"> ----------------------------------------</p><p align="LEFT"><span style="color: #1d2129;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;">D'abord je cru que la folie</span></span></span></p><p align="LEFT"><span style="color: #1d2129;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;">Pouvait ne durer qu'un instant</span></span></span></p><p align="LEFT"><span style="color: #1d2129;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;">Mais le temps, je l'ai appris,</span></span></span></p><p align="LEFT"><span style="color: #1d2129;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;">Le temps est toujours présent</span></span></span></p><p align="LEFT"><span style="color: #1d2129;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;"> ---------------------------------</span></span></span></p><p align="LEFT"><span style="color: #1d2129;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;">Cette nuit j'ai rêvé que je m'étais fait opérer. Je m'étais fait retirer la queue, les couilles et la moitié du cerveau ! Mais non, en me réveillant, tout était toujours là ! Oufffff</span></span></span></p><p align="LEFT"><span style="color: #1d2129;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: large;"> ------------------------------</span></span></span></p>