21/11/2006
Néféroé, reine d'Egypte
Du Nil j'ai bien connu les deux rives sableuses
Celle d'orient, plus tenue, qui s'attache à l'Asie
Et l'autre, toute nue, qui court à l'Atlantide.
Et ces flots continus, cette masse boueuse,
Qui au désert immense vient apporter la vie
N'ont jamais sur mon front fait naître une ride,
Car dans ce ciel profond, les étoiles nombreuses
Qui haussent l'horizon et font que les yeux brillent
En moi ont éveillé un appétit avide.
Et chère Néféroé, l'histoire voluptueuse
De ce fleuve qui d'Afrique apporte la magie
Me promet, avec vous, d'aller aux pyramides.
21:15 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poèmes, poésies, poésie, poème, littérature, écriture
Les commentaires sont fermés.