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26/10/2017

Une femme ...

J'ai rêvé d'une femme

Dont les yeux auraient été

Brillants comme le soleil

Dans des cheveux bleus comme le ciel

Ou noirs comme le désespoir

Ou blancs comme l'oubli

 

20:38 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)

22/10/2017

Enfin ...

Eh oui dit le poète

C'est bien d'aimer me lire

Mais au fond de mon être

Je voudrais vous séduire

Que me sert de paraître

De rimes et de mots

S'il n'y a d'émotion

Où vous couriez vers moi

Si votre âme est magique

Je serai le gardien

Des heures fantastiques

Où vous vivrez au loin

Des rêves héroïques

Des destins incertains

Enfin, regardez moi,

Qui vous aime plus que moi

Qui peut vous assurer

Sans cesse des émois

Et des désirs troublés

Vous tenir dans ses bras

Et ne plus vous lâcher

Enfin, regardez moi

Il n'y a plus que moi

A être assez fou

Pour vouloir vous aimer

Qui vous aime plus que moi ?

21:41 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)

Rêver

 

Sans vouloir me vanter

Si vous ne m'aimez pas

J'ai quelques qualités

Dont la moindre n'est pas

De vouloir vous aimer

Et de suivre vos pas

Au moins par la pensée

Si vous voulez me fuir

Ne pourrez empêcher

Mes yeux de vous sourire

Mon âme de vous rêver

Mon rêve de vous écrire

Ce qui m'attache à vous

Oui, vous qui me fuyez

Fait qu'en dépit de tout

Je ne peux oublier

Ces jours où près de vous

J'ai eu l'heur de rêver

Vivant, mon souvenir

Vous avoir regardée

Mon trouble et mon désir

Vous avoir admirée

Et de trop vous le dire

Vous avoir effrayée

16:00 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)

21/10/2017

Quelques vers plus loin ...

Un jour, en me levant,
J'eu le sentiment de l'inutilité de la vie ;
Mais c'était trop tard,
J'avais déjà vécu ...

                                   ---------------------------------

 

L'infinie tristesse nous brise et nous laisse sans voix

Le Souffle, cette brise jadis nous habita
Fermez les écoutilles que l'eau ne rentre pas

                                       ----------------------------

 

L'expérience est mère de toutes les pensées
Et disait l'autre "Je pense avec mes pieds"
Sans eux je ne serais pas sur terre, vous vous en étonnez ?

                          ------------------------------

Et ce jour là je décidai
De retirer tous mes habits
Et de marcher nu comme un ver

10:26 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)

J'appelais

J'appelais du fond d'une tombe

Le réveil avait été glacé

Les bras serrés le long du corps

Je ne pouvais pas bouger

Et j'appelais, j'appelais, j'appelais ...

10:25 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)

En forêt

          

          Je m'en souviens comme si c'était hier.

          Je me réveillai au milieu de la nuit dans une forêt. Nous étions en hiver, mais il ne faisait pas froid. Je savais que c'était l'hiver car il n'y avait pas de feuilles aux branches des arbres. Je n'étais jamais allé dans une forêt, mais je savais que c'en était une car j'en avais déjà vu dans des livres. La lune qui brillait dans le ciel donnait une lumière sombre qui avait du mal à éclairer le sol.

          Je failli dire "où suis-je ?" mais je me retins. J'ai toujours eu une peur horrible du ridicule et malgré mon jeune âge cette réflexion me parut beaucoup trop littéraire au vu de ma situation.

          Je regardai autour de moi. Je ne voyais pas grand chose en fait. Je n'entendais aucun bruit non plus. Quelle direction aurais-je dû prendre ? Toutes pour moi étaient pareilles. En plus je me souvins avoir entendu dire – mais par qui ? - que quand on se perdait en forêt on tournait en rond et qu'on revenait immanquablement sur ses pas. Peut-être que si j'essayais de tourner en rond réussirais-je à aller tout droit ? Mais comment en être sûr ? De plus en plus j'avais le sentiment d'être plongé au coeur d'un mystère insondable dont on n'arrive pas à trouver la moindre extrémité. Comment dérouler un fil si on n'en tient pas le bout ?

          Au bout d'un moment je me dis que j'étais dans un rêve. "C'est ça pensai-je, un rêve et je vais bientôt me réveiller !"

          Mais rien ne se passait ; j'attendais mais rien ne se passait.

          Et puis, au bout d'un certain temps je commençai à distinguer quelque chose. Ce n'était pas une forme, mais plutôt une petite lumière qui vibrait et tintait légèrement. La chose s'approcha de moi. J'entendis une petite voix cristalline me demander qui j'étais.

          - Je suis perdu lui dis-je, aidez moi

          - Je vois que tu es perdu me dit la petite voix, mais je te demande qui tu es.

          - Je suis "Mon petit chéri" répondis-je, mais je ne sais pas où je suis, je suis perdu ...

          - Oh, mon petit chéri, dit la voix comme c'est triste ... Je pense que tu es un petit homme, c'est très embêtant !

          - Pourquoi, lui demandai-je, pourquoi est-ce embêtant ?

          - Eh bien, dit la voix, nous les fées n'allons jamais dans le monde des hommes, ils ne sont pas très gentils avec nous ; et nous n'aimons pas non plus qu'ils viennent dans notre forêt ...

          - Aidez moi, lui dis-je ; j'aime les fées, j'en ai déjà vu dans des livres. Je ne suis pas méchant. Ma maman m'appelle toujours "mon petit chéri " parce que je ne suis pas méchant.

          - Je vais essayer de t'aider dit la fée. Il y a un campement là bas, à quelques heures de marche, où il y a des hommes avec qui je fais du commerce de temps en temps.

          - Ils vont pouvoir me ramener à la maison ? Demandai-je

          - Certainement, certainement ; ils ont l'habitude tu verras, ce sont des marchands d'enfants.

20/10/2017

amour

Le besoin de l'autre

Voudrait s'appeler amour

Réciprocité

23:00 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)

J'avançais

J'avancais dans la nuit

Guidé par une étoile

Redoutant les nuages

Qui me cachaient le ciel

15:41 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)

Poèmes ...

Poème de l'espérance

Poème du désespoir

De vous ma dépendance

Me montre le miroir

15:38 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)

Le dos tourné

Le dos tourné il s'éloignait

Inconscient du regard

Brouillé qui le suivait

15:37 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)

Conte d'hiver

 

 

 

 

Conte d'hiver

 

 

C'était hier. J'étais allé faire un tour à la plage histoire de respirer quelques minutes le vent glacé qui soufflait du nord. Du haut de la dune, de là où s'arrêtait la route, je voyais les rouleaux gris de la marée qui montait et envahissait cette grève mélangée de sables et de vases qui s'étend depuis Saint Jean jusqu'au fond de la baie. Sur le bord de la plage on voyait des traces de chevaux qui étaient venus s'entraîner là, plus tôt dans la matinée et que l'on faisait galoper dans le sable mou pour leur fortifier les membres.

J'enfilai une paire de bottes en caoutchouc que je gardais toujours dans le coffre de la voiture et je descendis vers l'eau. J'aime l'eau ; comme il y a des incendiaires qui sont fascinés par le feu, je suis fasciné par l'eau. Je n'ai jamais provoqué d'inondation mais chaque fois que je vois des prés envahis par une rivière je suis en extase devant la beauté du spectacle. Le moindre étang, la vue d'un canal, le cours sinueux d'une rivière sont des images qui me ravissent ; alors la mer, cette étendue vivante, magique et d'une force incommensurable, je pourrais rester des heures à la regarder, à l'écouter, la sentir.

La marée montait rapidement. Les petites vagues frisées d'écume courraient les unes après les autres et cherchaient les moindres creux de ruissellement dans lesquels elles pourraient avancer encore un peu plus vite. Souvent on dit que dans la Baie la marée avance à la vitesse d'un cheval au galop ; ce n'est jamais vrai et c'est sans doute quelque poète à la recherche d'une image forte qui est à l'origine de cette légende que les habitants des villages côtiers se plaisent à répéter pour impressioner les touristes. Néanmoins c'est toujours une vision étonnante que cette masse d'eau qui parait sans limite et se déplace sans cesse avec une régularité d'horloge.

Soudain je vis une forme sombre qui bougeait lentement entre deux eaux à quelques dizaines de mètres de moi. Je pensais tout de suite à un baigneur à cause de la forme allongée et de la masse du corps que j'entrevoyais de loin, mais je réfléchis que ce n'était pas possible en cette saison ; cela devait être une sorte de gros poisson qui s'était aventuré en ces eaux peu profondes. Je suis habitué à voir des phoques dans la Baie, soit lors de mes promenades en bateau, soit directement depuis le rivage quand ils viennent pêcher en certains endroits. On voit en général surgir une tête ronde qui regarde autour d'elle avec un air étonné, inspecte le paysage et se donne le temps de respirer avant une nouvelle plongée. Mais on ne voit jamais le corps des phoques s'ils ne sont pas étendus sur le sable à se reposer. Là, manifestement, ce n'en était pas un ; c'était d'ailleurs un plus gros animal dont la présence était complètement inhabituelle dans la région. L'eau, qui menaçait de passer par dessus mes bottes à chaque vague, m'empêchait d'approcher plus près, mais l'animal lui même venait inexorablement vers le rivage et au bout d'un moment je vis clairement qu'il s'agissait d'une sorte de dauphin.

J'avais souvent vu à la télévision des reportages sur ces cétacés qui, pris d'une sorte de folie ou désorientés par un parasite ou une maladie qui les privait de leur sens de l'orientation, se jetaient sur les plages et allaient ainsi à une mort certaine. Parfois, des volontaires qui se trouvaient là réussissaient, à force de d'entêtement et de persuasion à les faire rebrousser chemin et repartir vers le large. Cela réussisait rarement, mais parfois cela marchait ; il suffisait peut-être de temps en temps d'une intervention extérieure pour que leurs sens reviennent, un peu comme ces très jeunes enfants victimes d'un cauchemard contre lequel les parents ne peuvent rien faire et que la simple venue d'un médecin suffit à appaiser. Je m'avançais vers l'animal afin de tout tenter pour lui venir en aide. Je sentis aussitôt l'eau glacée envahir mes bottes et remonter le long de mon pantalon jusqu'à mi-cuisse.

C'est en février que la mer est la plus froide, qu'elle a perdu lentement toute la chaleur quelle avait emmagasiné pendant la belle saison et qu'elle n'a pas encore vu de belles journées qui lui permettraient de se réchauffer. De surcroît, le vent du nord qui soufflait était glacial et je compris très vite que je ne pourrais pas rester longtemps dans cette position. Je m'approchai du dauphin jusqu'à le toucher et me frottai contre lui afin de lui faire sentir ma présence. Il se tourna sur le côté et je vis un petit oeil étonné qui me regardait. Il n'était pas effrayé et je ne sentais pas non plus en lui d'agressivité. Je le carressai un peu puis, le prenant à bras le corps, j'essayai de le faire changer de direction. L'animal se débattit et m'échappa en un seul coup de queue. Il se rapprochait de plus en plus du rivage. Je revins près de lui et tentai, en faisant obstacle de mon corps, de lui interdire le chemin de la plage. Il était vigoureux et je dû bientôt entamer une lutte au corps à corps pour tenter de le faire changer de direction. Vu le peu de profondeur de l'eau à l'endroit où nous étions son ventre devait certainement toucher le sable ce qui lui ôtait une partie de sa force et m'aidait dans mon travail ; mais la mer était toujours en train de monter et le front où nous menions cette lutte pacifique reculait sans cesse. Je pensai que tant que nous serions à marée montante j'aurais une chance de lui faire rebrousser chemin, mais que dès que le flux s'inverserait il serait beaucoup trop lourd pour que je puisse faire quelque chose s'il arrivait à s'échouer sur la grève. Je n'avais pas non plus le temps d'aller chercher de l'aide : quitter la plage, aller à ma voiture qui se trouvait à près d'un kilomètre et de là au village où il me faudrait encore trouver des gens disponibles et intéressés au sauvetage d'un dauphin, ce n'était même pas la peine d'y songer. Encore en été il y aurait eu des touristes ou des vacanciers qui auraient été heureux de venir me prêter main forte dans cette aventure, mais à cette heure ci, en cette saison, il ne restait au bourg que des personnes agées qui auraient été incapables de la moindre aide quelle que fut leur bonne volonté. J'étais seul, irrémédiablement seul dans cette lutte contre la mort de cet animal obstiné qui s'entêtait à se jeter sur la plage. Je commençais à greloter et à me demander si ce que je faisais n'était pas complètement vain devant la volonté qu'affichait le dauphin. Mais chaque minute était une minute de gagnée et si je réussissais à suffisament l'agacer il finirait peut-être par repartir dans l'autre sens. Soudain je vis avec effroi que la mer avait céssé de monter. Encore quelques instants et elle entamerait son reflux et c'en serait alors fini de ce noble poisson si je n'avais pas réussi à lui faire faire demi-tour. Je redoublai d'efforts pour l'empêcher de s'échouer et le maintenir dans l'eau. C'était un travail exténuant dans cette mer gelée. J'étais maintenant entièrement trempé, j'avais l'impression que mille aiguilles me pénétraient le corps et je commençais à sentir un grand froid intérieur qui me disait clairement que je ne pourrais pas continuer longtemps à rester ainsi dans l'eau. Je sentais venir le vent désolé de la défaite en même temps que mes forces commençaient à m'abandonner.

Soudain j'entendis des claquements secs et répétés qui venaient du large. Je levai la tête et je vis, à quelques dizaines de mètres de là, encore en eau suffisament profonde, un deuxième cétacé qui venait vers moi. Mais celui ci n'avait pas du tout le même comportement calme et résolu. Au contraire, il allait et venait le long de la plage sans s'approcher trop du rivage et lançait des appels affolés en faisant claquer son bec et en poussant de petits cris pointus. Que se passa-t-il alors réellement dans l'esprit de mon dauphin ? Je l'ignore, mais dès ce moment là il marqua une hésitation dans les mouvements qu'ils faisait pour échapper à ma prise. Il était lourd, et je ne réussissais pas véritablement à le tirer du sable pour le refouler vers le large, mais de lui même, en quelques soubressauts, il regagna la mer et rejoignit son congenère qui l'appelait. Je les vis se frotter amoureusement l'un contre l'autre pendant quelques instants puis ils disparurent dans les vagues sans plus se retourner.

 

 

 

7/2/03

19/10/2017

Une lamentable histoire !

Une lamentable histoire !

Au XVIII° siècle il y avait un brave homme nommé Robinson marié à une femme fort volage. Il ne s'en rendait pas compte et comme il était très amoureux de sa femme qui était très jolie il ne s'en éloignait jamais beaucoup. Ceci ne faisait pas les affaires de la belle : elle aimait bien son mari qu'elle trouvait très gentil, mais comme il était passablement plus âgé qu'elle, elle cherchait sans cesse des stratagèmes pour l'éloigner un peu et s'acoquiner avec de jeunes galants.
Un jour, la jeune femme, qui s'appelait Zoé, dit à son mari :
" Écoute Robinson, je sais qu'il y a un pays dans les mers du sud où l'on trouve des perles à foison et où il y a des cailloux d'or qui jonchent les rues. J'ai appris que demain un bateau partait pour ce pays merveilleux. Je voudrais que tu t'y embarques pour me rapporter un plein coffre de ces joyaux, que je sois la plus belle quand nous allons danser ..."
Le brave homme qui aimait sa chère Zoé n'hésita pas une seconde et s'embarqua dès le lendemain. Il naviguèrent plusieurs semaines puis un jour le bateau fut pris dans une tempête et sombra en se brisant sur un récif alors qu'il cherchait à se réfugier à l'abri du vent derrière un ilot rocheux. Robinson réussit à s'accrocher à des planches qui dérivaient et au bout de quelques heures s'échoua sur une ile déserte. Il vit que tous ses compagnons avaient disparu.
Il resta là plusieurs années avant d'être enfin retrouvé et vécu des aventures extraordinaires qu'il serait trop long de raconter ici.
Je voudrais juste souligner la morale de cette lamentable histoire :
Tout cela arriva parce que Robinson cru Zoé ....

18/10/2017

Parler / discuter

Parler / discuter

 

A priori ces deux mots se réfèrent à la même chose. Il s'agit d'actes de parole prononcés avec des interlocuteurs.

Et pourtant :

Une discussion peut réunir deux ou plusieurs interlocuteurs qui "discutent" de choses qu'ils ne connaissent pas forcément à titre personnel. Cela peut-être une information entendue par hasard dans un café ou à la télévision, il peut s'agir de sport ou de politique, de souvenirs de vacances ou de météo, etc etc. On peut même discuter de choses sérieuses sans les connaître, uniquement parce-qu’on en a "entendu parler" et qu'on se rallie à une opinion. En général ce sont des opinions de "colportage" assez superficielles. Il peut même y avoir certaines personnes qui s'expriment, et d'autres qui ne disent rien. Ce genre de discussion crée un effet de groupe et une zone affective impersonnelle mais englobante.

Au contraire, "parler" se fait rarement à plus de deux. On parle de soi à l'autre mais on ne dit pas forcément tout. Il ne s'agit plus d'opinions mais plutôt de confidences ou d'échange d'expériences. Il y a là aussi une zone affective basée sur la parole et l'échange qui est commune aux deux, mais par contre elle ne les englobe pas ; elle reste limitée à leur sujet (zone) d'échange et il n'y a pas d'effet de groupe.

16/10/2017

Lettre ouverte à monsieur le président de la République

 

 

 

 

Monsieur le président de la république,

 

 

 

 

 

Un problème me préoccupe depuis quelques temps et je tiens à vous en faire part, à vous qui n'êtes ni de droite ni de gauche et en même temps à la fois de droite et de gauche.

Comme vous l'avez peut-être compris, les notions de "droite" et de "gauche", qui existent depuis le dix-neuvième siècle, correspondent à l'endroit où on s’assoit – avec ses amis – à l'assemblée nationale. On peut être au centre, à gauche ou à l'extrême gauche ou encore à droite ou à l'extrême droite. Fut un temps on a parlé aussi de montagne, de marais et que sais-je encore.

Tout cela n'a pas grand sens. Vous conviendrez avec moi que l'endroit où l'on s'assoit ne détermine pas des idées, mais au plus des amitiés. Les idées on les acquiert après, en général grâce à ses amis.

En fait, tout cela provient d'une aberration architecturale. C'est parce-que l'Assemblée Nationale est un hémicycle et il n'y a pas moyen de faire autrement ...

Et pourtant ...

Imaginez un peu, monsieur le président, si au lieu d'être un hémicycle, l'Assemblée nationale était une rotonde ...

Pour le coup, on pourrait vraiment dire que les extrêmes se touchent !

Et puis au lieu d'affirmer bêtement que l'on est de droite ou de gauche, il faudrait apprendre à se déterminer de manière dialectique par rapport à des idées !

J'explique :

Il faudrait par exemple se dire :

La propriété privée, je suis pour ou je suis contre ?

La libre entreprise, je suis pour ou je suis contre ?

La liberté d'association, je suis pour ou je suis contre ?

Et ainsi de suite, chaque question peut être envisagée.

Bien sûr, cela obligerait à réfléchir.

Peut-être n'est-ce pas souhaitable ? Peut-être après tout vaut-il mieux rester comme ça ? Encore une fois, chacun pourra donner sa réponse. Je crois moi que cette réforme pourrait être extrêmement profitable à l'avancement de la République.

Qu'en pensez vous monsieur le président ?

15/10/2017

Haïkus, livraison du jour

Et ainsi l'été
Que j'avais tant attendu
Est déjà passé
 
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Et bientôt les oies
Du grand nord arriveront
Et leurs cris perçants
 
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L'hiver enterrée
Mais son souvenir en moi
Je m'appelle Orphée
 
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Les oiseaux chantaient
Mais en hiver déchantaient
Petits corps gelés
 
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S'il eût tant d'échecs
C'est d'avoir trop travaillé
Surtout en été
 
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La santé ça va
Mais il va beaucoup moins bien
Mon coeur en hiver
 
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Poèmes d'amour
Espérance printanière
Vous vivrez toujours

17:21 Publié dans Haïkus | Lien permanent | Commentaires (0)

Quelques vers moulus de manière plus ou moins fine

Elle s'appelait Rivière de perles
Et son sourire était étincelant
J'ai refermé mes yeux sur elle
Et j'ai souri comme un enfant

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Il parlait aux tribus du désert
Le silence écoutait ses paroles
Et le vent les portait à la mer

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11:03 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)

Holà, de l'ordre !

Holà, de l'ordre !

Qui était là d'abord ?

Mettez vous bien en rangs !

Les uns derrière les autres,

Comme de bons apôtres !

Toi, toi, puis toi !

Qui était derrière toi ?

Qui était devant toi ?

Comment, tu ne sais pas ?

 

Les idées, les pensées,

Les nuages d'orage

Les sourires d'enfants sages

Les pulsions impérieuses

Et les envies furieuses

Mettez vous tous en rangs !

Vous passerez par là

Et non pas à côté,

Le passage est étroit !

 

Comment tu ne sais pas ?

Qui était derrière toi ?

Qui était devant toi ?

Le passage est étroit

Par le mince filet

De l'encre sur le papier,

Il n'y a pas d'aventure

Pour être en écriture

Il faut être ordonné !

 

 

Voila ma belle,

Pour avoir demandé à me lire

Vous ne pourrez empêcher

Des pitreries littéraires

Qui n'auront d'autre but

Que de vouloir vous plaire ...

Vous en prenez le risque ?

Hélas, je sais écrire

Et le risque est bien grand

Que je veuille vous séduire ...

03:40 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)

14/10/2017

Quelques vers plus loin ...

Un jour, en me levant,
J'eu le sentiment de l'inutilité de la vie ;
Mais c'était trop tard,
J'avais déjà vécu ...

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L'infinie tristesse nous brise et nous laisse sans voix
Le Souffle, cette brise jadis nous habita
Fermez les écoutilles que l'eau ne rentre pas

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L'expérience est mère de toutes les pensées
Et disait l'autre "Je pense avec mes pieds"
Sans eux je ne serais pas sur terre, vous vous en étonnez ?

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Et ce jour là je décidai
De retirer tous mes habits
Et de marcher nu comme un ver

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Une amitié fusionnelle
Qui ne redoute pas les caresses sensuelles
Ça doit être cela l'amour ...

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Rencontrer quelqu'un, c'est toujours par hasard. 
A quelques seconde près on passe sans se voir, sans se parler, sans s'étonner. 
On peut tourner la tête du mauvais côté, parler à quelqu'un d'autre ou être renfermé.
Rencontrer quelqu'un c'est toujours par hasard et le hasard peut nous dire que cette rencontre là est la plus importante, la plus déterminante que l'on ait jamais fait.
Alors, il ne faut plus laisser faire le hasard, il faut forcer le destin.

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"J'aurais aimé qu'une femme libre vienne à moi guidée par sa liberté. Mais dans mon pays il n'y a que des femmes soumises qu'on achète à leur famille. Dix femmes de mon pays ne valent pas une anglaise ou une américaine, voire même une française.
Vive le M.L.F. !"

Achintya Ganipour, rajah de Marrahpoustra

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Monsieur de Lamartine,

 

J'ai grand reproche à vous faire.

Je tombais du lit, ce matin

Quand le temps suspendit son vol

Étonné, je cherchais

Où se trouvait le sol

 

Et c'est comme ça que je suis arrivé en retard au boulot !

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D'abord je cru que la folie

Pouvait ne durer qu'un instant

Mais le temps, je l'ai appris,

Le temps est toujours présent

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Cette nuit j'ai rêvé que je m'étais fait opérer. Je m'étais fait retirer la queue, les couilles et la moitié du cerveau ! Mais non, en me réveillant, tout était toujours là ! Oufffff

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