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07/06/2005

Hommage à Lewis Caroll, 2

Trois mille Pékins



Trois mille pékins couraient couraient.....
Le pianiste s'essoufflait
Ses doigts crispés se durcissaient
Sur son instrument qui vibrait.
Ah! Quelle belle valse Madame
Nous avons couru là!
Cette immense fête dans les bois
Vos baisers qui me dévoraient
J'ai souvenir de cet été,
De la folle course que j'ai mené,
De nos cheveux qui s'emballaient
Et du vent qui soufflait, soufflait.

Les trois mille pékins qui couraient
Ont disparu au fond du bois
Le pianiste s'est écroulé
Ses mains ouvertes ont sommeillé
Et votre rire s'est soudain tu...
Les bois sont devenus forêt
Où je m'étais perdu.

15:30 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)

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