17/02/2005
Moleskine
Moleskine:
Assis devant un verre
La tête qui s'incline
Les vieilles gens solitaires
Siègent sur la moleskine
Ils viennent là tous les soirs
Meubler leur solitude
Et oublient même de boire
Tant c'est une habitude
Leurs regards sont fanés
Et s'ils se causent de loin
C'est leur sourire usé
Qui les isole le moins
Leurs yeux sont des miroirs
Assis au milieu d'eux
J'ai eu peur de me voir
De me sentir comme eux
J'ai craint de venir là
Meubler mon désespoir
De me sentir trop las
Pour seulement oser boire
J'ai eu peur de mourir
Tout en étant vivant
J'ai eu envie de fuir
Je crois qu'il était temps
18:45 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
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