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15/09/2009

Berlusconi, son vrai nom

Berlusconi, ce n'est pas son vrai nom. En fait, sa famille était originaire de la vallée d'Aoste et s'appelait Zardoz. Son ancètre, déjà, faisait toujours des conneries et à l'école quand l'instituteur l'interpellait il disait : "C'est pas moi m'sieur, c'est pas moi !". Même quand il était pris sur le fait il disait : "C'est pas moi m'sieur, c'est pas moi !". Alors, invariablement, l'insituteur disait en haussant les épaules : "Non mais, j'ai la berlue, ce con nie !" Depuis le nom est resté...

17:34 Publié dans Humour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : humour, politique

13/12/2007

L'anti-Pascal

L'anti-Pascal

Le pari de Pascal :
"Si Dieu existe et que j'y crois je vais au Paradis, tandis que si je n'y crois pas je vais en Enfer, alors que si Dieu n'existe pas cela ne fait aucune différence d'y croire ou pas puisque dans un cas comme dans l'autre le résultat sera le même." Le pari de Pascal est donc de croire en Dieu pour une simple affaire de "rentabilité".
Mais en fait on ne peut pas choisir de croire ou de ne pas croire. Tout au plus peut on choisir d'accepter de se soumettre à la loi religieuse et se mortifier si l'on ressent en soi des moments d'incroyance ou d'incrédulité. En fait c'est une attitude d'une incroyable hypocrisie qui consiste à "faire comme si", "au cas où"...

L'anti-Pascal dira au contraire :
"Si je crois en Dieu et qu'il n'existe pas cela ne changera rien à mon sort puisque n'existant pas il ne pourra pas influer sur mon devenir après ma mort, tandis que si je ne crois pas en Dieu et qu'il existe malgré tout - ce que je ne saurai qu'après ma mort -, il faut plutôt que je reste fidèle à ma conviction car il y a gros à parier que si Dieu existe et doit nous juger un jour d'après nos actes il préfèrera les hommes intègres à ceux qui n'ont dicté leur conduite que par l'intérêt et le calcul opportun.

25/07/2007

Cy Twombly, Rindy Sam

          Un baiser sur fond blanc



     Une toile blanche peinte en blanc... Et ça vaut deux millions de dollars ! On ne sait pas si on doit crier au génie ou à l'usurpation... Génie peut-être, si on considère que quelqu'un l'ayant fait une fois, plus personne ne peut le refaire, exactement comme plus personne ne peut peindre la Joconde depuis que Vinci l'a fait une fois. Klein nous avait déjà fait le coup du bleu, mais jamais il n'aurait osé aller aussi loin ! Génie encore, car pour oser demander deux millions de dollars pour un truc comme ça il faut vraiment être génial ! Créer de la richesse à partir de rien tout le monde en rêve, mais peu de gens sont capables de le faire, même si beaucoup essaient.
     Cela pose tout de même quelques questions :
     Est-ce que les fabricants de feuilles de papier blanc vont devoir verser des droits d'auteur au père de cette oeuvre magistrale, comme n'importe qui qui utiliserait le travail d'un artiste à des fins commerciales ? Ou au contraire Cy Twombly va-t-il être accusé de plagiat ? Car à n'en pas douter il n'est rien d'autre qu'un plagiaire, même si plus personne ne se souvient du nom de l'inventeur de la feuille blanche. C'est un peu comme si un musicien déposait à la SACEM l'invention de la gamme de do... Ou un industriel un brevet pour l'eau chaude ! On ne voit plus très bien où se situe la limite entre le génie, la bétise et l'escroquerie. En tous les cas Cy Twombly se situe carrément beaucoup plus du côté du père Ubu et de la pataphysique que de celui de Léonard de Vinci !
     Rindy Sam fait oeuvre de salut public en allant violer un peu cette "oeuvre", de la même manière que celui qui avait donné un coup de marteau sur une pissotière célèbre. Tous les deux sont le souffle et la respiration de la révolte de l'intelligence. Car après tout, Cy Twombly n'est pas si coupable : pour son oeuvre il méritait un sourire amusé, voire même un peu de sentiment de complicité.
     Mais que des gens soient si bêtes, et aient tellement peur de rater quelque chose qui se passe au niveau de l'intelligence qu'ils soient prêts à débourser deux millions de dollars pour cela, que ces gens prennent des postures de maîtres à penser et veuillent s'imposer comme des parangons de la chose culturelle, au point de crier au viol pour un simple baiser, pour un simple effleurement des lèvres qui plairait à n'importe quelle (véritable) vierge, cela doit nous faire réellement peur. On sait que la bétise cherche toujours à se raprocher du pouvoir, c'est le seul moyen qu'ont les imbéciles pour se rassurer.
     Alors Rindy Sam, je n'ai qu'une chose à te dire : tu as eu tort de faire ce que tu as fait ; car ce n'est pas tes lèvres avec un peu de rouge que tu aurais du poser sur cette toile, mais ton cul, et y laisser un beau paquet de merd(r)e !