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18/06/2005

La véritable histoire de histoire de Tristan et Iseult

La véritable histoire de Tristan et Iseult








Il était une fois un roi dont le nom était Marc qui avait un neveu nommé Tristan. Ce roi était le souverain le plus riche et le plus puissant de toute la contrée. Cependant, bien qu'ayant beaucoup d'argent et un grand pouvoir, il était très malheureux car à son royaume il manquait une reine. Et qu'est-ce donc qu'un royaume sans héritier si fortes ses armées soient-elles ?
Un jour il convoqua son neveu qu'il aimait comme un fils et en qui il avait grande confiance. « Tristan, lui dit-il, toi qui es le meilleur de mes barons et mon parent le plus cher, je vais te confier une mission de grande importance en laquelle tu devras avoir bonne clairvoyance et fine diplomatie. Il s'agit de me trouver une épouse digne d'être une reine. »
Tristan qui, bien qu'il fut prince d'un royaume voisin savait se conduire en parfait vassal, grimpa aussitôt sur le dos de son écuyer et lui cravacha vigoureusement les fesses qu'il avait fort dodues, afin de se diriger au plus tôt vers les pays du couchant qui étaient fort lointains, même en partant de Cornouailles.
Et pourquoi, me direz vous, alla-t-il vers les pays du couchant plutôt que vers les pays du levant ? La réponse est évidente : si on cherche une épouse pour fonder une dynastie, il vaut mieux une femme qui se couche qu'une femme qui se lève ! Pour le ménage, c'est autre chose...
Après bien des aventures comiques qui valent largement celles du Mont Golgotha il réussit à trouver une vierge qui attendait paisiblement que l'on vienne la déflorer. Elle avait pour nom Iseult et vivait dans le pays lointain où l'herbe est toujours verte, même en hiver. Sa mère qui commençait à s'impatienter fut ben aise de voir venir Tristan et d'apprendre de quelle mission il était chargé. Tout de suite elle enjoignit sa fille de faire ses valises et après bien des recommandations confia à la suivante de la dite pucelle une coupe emplie d'un liquide merveilleux destiné à rendre amoureux quiconque en boirait de la personne qui en avait bu en même temps.
« Encore une de casée ! Dit-elle, c'était la dernière ! »
Donc, tristan et Iseult se retrouvèrent sur le chemin du retour en compagnie d'un nombreux équipage et à bord d'une nef qui voguait fièrement vers le pays de Cornouailles. A cette époque, où les saisons n'avaient pas encore été détraquées par les bombes atomiques, il faisait toujours superbement chaud en été, les soirées étaient douces et le vent jouait du violon dans les cordages du bateau. Aussi, en quelques jours, la provision d'eau fut-elle épuisée par l'équipage assoiffé. Vint un après midi où Tristan et Iseult, après avoir cherché pendant fort longtemps une coupe de quelque chose à se jeter derrière la cravate, s'assirent épuisés contre le bastingage.
« Mon ami, dit soudain Iseult, je viens de penser à ce breuvage que ma femme de chambre tient précieusement caché dans un coffre de sa cabine. Sans doute l'a-t-elle gardé afin de se saouler le soir en égoïste. Je vais le chercher ! Ou plutôt non, viens avec moi et nous étancherons là-bas notre soif afin de n'être vus par personne !
Une goutte de ce précieux liquide suffit à les désaltérer profondément. Mais hélas, les pauvres, ils ne savaient pas ce qu'ils faisaient car c'était le philtre d'amour destiné au roi Marc et à Iseult !
Ils se regardèrent surpris car ils ne savaient pas ce qui leur arrivait, mais ils comprirent qu'ils étaient profondément épris l'un de l'autre. Leurs corps, comme aimantés, se rapprochèrent petit à petit. Quand ils en eurent conscience ils allèrent plier un gourdin dans une chaloupe.
Pendant ce temps là, un marin assoiffé qui passait dans la coursive avait vu la coupe lui aussi ; et il l'avait vidée. Il ne comprit pas très bien quand il se sentit attiré vers la chaloupe où s'aimaient tendrement Tristan et Iseult. Mais c'est bien ces derniers qui furent les plus étonnés de se sentir enfilés par derrière et par devant !

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