17/02/2005
Moleskine
Moleskine:
Assis devant un verre
La tête qui s'incline
Les vieilles gens solitaires
Siègent sur la moleskine
Ils viennent là tous les soirs
Meubler leur solitude
Et oublient même de boire
Tant c'est une habitude
Leurs regards sont fanés
Et s'ils se causent de loin
C'est leur sourire usé
Qui les isole le moins
Leurs yeux sont des miroirs
Assis au milieu d'eux
J'ai eu peur de me voir
De me sentir comme eux
J'ai craint de venir là
Meubler mon désespoir
De me sentir trop las
Pour seulement oser boire
J'ai eu peur de mourir
Tout en étant vivant
J'ai eu envie de fuir
Je crois qu'il était temps
18:45 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
12/02/2005
Joe le serial killer est à vendre !
Ouais ouais ouais ! Joe le serial killer est à vendre ! (Voir note du 11/12/2004) Si vous êtes intéressé par ce héros légendaire, laissez moi un message, on en reparlera !
18:05 Publié dans La famille etc... | Lien permanent | Commentaires (0)
02/02/2005
Bananes
Bananes
Ah! comme j'aime les bananes!
Ce sont des fruits vraiment charmants,
Elles s'épluchent d'un oeil expert
Dans des bastringues pas toujours clairs
Jetant des refus délicats
A qui les regarde du doigt...
Ah! comme j'aime les bananes
Et leurs invisibles vêtements!
15:20 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
01/02/2005
Journalisme
Journalisme
Le journaliste travaille au jour le jour. Pour vendre son journal, pour satisfaire sa clientèle, il doit - tous les jours - lui proposer du nouveau. Une nouvelle non dite perd de son intérêt dés le lendemain, chassée par d'autres, pas forcément plus intéressantes, mais seulement du jour. Le magasinier au contraire ( au sens ancien, celui qui travaille dans un magasin, prononcé "magasine" en anglais ), stocke des informations pendant une semaine ou un mois, voire un trimestre ou une année, selon la fréquence de parution de son « magazine ». Il les trie, les analyse, les passe en « revue » avant de les publier.
Tous deux portent le même nom de « journaliste », mais alors que l'un est un défricheur qui doit tailler jour après jour la route du sens ( ou le sens de la route ) dans la forêt des informations, l'autre est un gestionnaire pour qui l'information est un cheptel.
15:25 Publié dans La philo au coin du feu | Lien permanent | Commentaires (0)