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16/10/2017

Lettre ouverte à monsieur le président de la République

 

 

 

 

Monsieur le président de la république,

 

 

 

 

 

Un problème me préoccupe depuis quelques temps et je tiens à vous en faire part, à vous qui n'êtes ni de droite ni de gauche et en même temps à la fois de droite et de gauche.

Comme vous l'avez peut-être compris, les notions de "droite" et de "gauche", qui existent depuis le dix-neuvième siècle, correspondent à l'endroit où on s’assoit – avec ses amis – à l'assemblée nationale. On peut être au centre, à gauche ou à l'extrême gauche ou encore à droite ou à l'extrême droite. Fut un temps on a parlé aussi de montagne, de marais et que sais-je encore.

Tout cela n'a pas grand sens. Vous conviendrez avec moi que l'endroit où l'on s'assoit ne détermine pas des idées, mais au plus des amitiés. Les idées on les acquiert après, en général grâce à ses amis.

En fait, tout cela provient d'une aberration architecturale. C'est parce-que l'Assemblée Nationale est un hémicycle et il n'y a pas moyen de faire autrement ...

Et pourtant ...

Imaginez un peu, monsieur le président, si au lieu d'être un hémicycle, l'Assemblée nationale était une rotonde ...

Pour le coup, on pourrait vraiment dire que les extrêmes se touchent !

Et puis au lieu d'affirmer bêtement que l'on est de droite ou de gauche, il faudrait apprendre à se déterminer de manière dialectique par rapport à des idées !

J'explique :

Il faudrait par exemple se dire :

La propriété privée, je suis pour ou je suis contre ?

La libre entreprise, je suis pour ou je suis contre ?

La liberté d'association, je suis pour ou je suis contre ?

Et ainsi de suite, chaque question peut être envisagée.

Bien sûr, cela obligerait à réfléchir.

Peut-être n'est-ce pas souhaitable ? Peut-être après tout vaut-il mieux rester comme ça ? Encore une fois, chacun pourra donner sa réponse. Je crois moi que cette réforme pourrait être extrêmement profitable à l'avancement de la République.

Qu'en pensez vous monsieur le président ?